Algérie

"Les privés doivent investir ce créneau"




Mercredi, à l'hémicycle Rabah Aïssat de l'APW de Tizi-Ouzou, s'est enclenchée une réflexion pour une véritable approche de création d'un groupement à l'export. L'idée initiée par l'association Espace promotion de l'investissement de la wilaya a en en effet réuni une dizaine d'associations activant dans plusieurs domaines économiques pour une intéressante communication présentée par l'expert et non moins président de l'Association nationale des exportateurs algériens, Ali Bey Nasri.En effet, tout au long de sa présentation, l'orateur s'est étalé sur les conditions de mettre sur les rails une dynamique allant vers l'export. Le produit national très riche offre d'importantes opportunités mais les conditions, assure-t-il, ne sont hélas pas réunies. Méthodique et plein de pédagogie, Ali Bey Nasri a énuméré les phases de création d'un groupement, mais surtout avec une grande minutie les conditions nécessaires pour réussir ce défi. Pour l'expert, la condition inéluctable pour entamer le projet réside dans la volonté des entreprises et investisseurs de se lancer dans l'export. Puis, ajoute-t-il, viennent les capacités de cette dernière en matière de production et de productivité. Plus pragmatique, l'expert a annoncé la prochaine mise sur pied d'un comité de pilotage pour passer de l'idée au projet. Pour ce faire, l'Association Espace promotion des investissements, à sa tête Rachid Guerbas, s'est mise au service exclusif des investisseurs et entreprises désireuses de prendre part à la dynamique.De son côté, M. Hammadou, expert en droit juridique et fiscal a expliqué le volet relatif à son domaine. L'orateur énumérera avec exactitude les articles de loi qui accompagnent et aident l'exportateur dans toutes les étapes de la chaîne.L'exportateur est en effet exonéré de plusieurs taxes comme la TAP, l'IBS et la TVA. Revenant plus précisément sur ce point, Ali Bey Nasri a appelé les jeunes à s'investir dans le créneau en énumérant les aides de l'Etat en ce domaine.En effet, des articles nouveaux existent pour aider ces derniers à créer des sociétés d'export profitant de la prochaine dématérialisation de l'acte commercial. Une loi devrait voir le jour pour permettre la délivrance des registres du commerce sans le préalable d'un local.Enfin, notons que l'enclenchement d'une dynamique d'exportation du produit national nécessite de réunir des conditions techniques telles que la labellisation et la création de laboratoires de certification. A ce sujet justement, Ali Bey Nasri a lancé l'idée de création de laboratoires privés collectifs pour contourner le retard de l'Etat à le faire.Les investisseurs tels que les producteurs d'olive ou de miel à titre d'exemple, pourraient s'associer pour l'achat de laboratoires à mettre à profit et à rentabiliser également.En effet, depuis plusieurs années, l'huile d'olive algérienne, le miel et autres produits du terroir n'arrivent pas à intégrer les marchés internationaux à cause de l'absence de ces laboratoires et des labels.




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