La nouvelle année
judiciaire 2011-2012 a
été ouverte hier par le président de la cour de Constantine, au cours d'une
cérémonie à laquelle a assisté le ministre des
Transports, Amar Tou, qui
était en visite dans la wilaya, en présence des autorités civiles et militaires
des wilayas de Constantine et Mila.
Le procureur
général de la république près la cour de Constantine, qui englobe aussi celle
de Mila, en l'occurrence M. Mohamed Abdelli, a donné tout d'abord le bilan de l'année
judiciaire 2010.
Dans ce cadre, il
indiquera que 29.269 affaires criminelles ont été enregistrées, et plus de 80%
de celles-ci ont été traitées, et que seules 6.187 affaires demeurent pendantes.
Alors que pour ce qui a trait aux affaires correctionnelles, le taux des
affaires traitées est plus important encore, puisque sur 85.000 affaires
enregistrées, il ne reste que 7.155 affaires pendantes. Pour la délivrance des
certificats de nationalité et de casiers judiciaires, il dira que les services
concernés ont délivré respectivement 26.819 documents pour les premiers et 37.314
pour les seconds. L'orateur n'omettra pas de parler de la réforme des prisons
et de ses résultats, révélant que 207 détenus ont passé avec succès l'examen du
BEM, 307, celui de la formation professionnelle, 76, le baccalauréat et 04, ceux
de l'Université de la formation continue (UFC). Le président de la cour Hocine Sakhraoui, en prenant la parole à
son tour, a déclaré l'année judiciaire 2011-2012 ouverte et a rappelé les
différentes réformes initiées au niveau du secteur de la Justice. Il parlera, ainsi,
des mesures prises pour le renforcement de l'indépendance de la Justice, mais surtout de
la réforme pénitentiaire « dont l'objectif est de rendre les prisons conformes
aux règles internationales», dira-t-il. Il évoquera également la question d'une
plus grande transparence à réaliser au sein des prisons, «avec la participation
de la société civile à laquelle le secteur doit s'ouvrir et s'y est déjà
ouvert», estimera-il. Enfin, le volet formation continue des agents des
établissements pénitentiaires n'a pas été omis, de même que la formation
concernant plus spécialement les juges, dont il dira que l'année 2010 a connu la sortie de
pas moins de 2.000 juges des instituts et écoles du pays.
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Posté Le : 26/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : AEl Abci
Source : www.lequotidien-oran.com