Algérie

Les priorités des travaux publics



2,4 milliards de dinars pour le développement des infrastructures de base, 22 milliards de centimes au titre de la maintenance d'une vingtaine de kilomètres de routes nationales, le tout supporté par le budget de l'Etat, 30 milliards de centimes pour l'entretien des routes de wilaya et enfin de 70 milliards de centimes, pour le nouveau projet de confortement du pont Sidi-Rached, tels sont les principaux chiffres du programme du quinquennat 2010/2014, dans le domaine des travaux publics qui ont été annoncés hier à la radio par le responsable du secteur au niveau de la wilaya de Constantine.

 L'émission «Forum» de la radio régionale a mis sur le tapis et discuté avec M. Remache, directeur des travaux publics de la wilaya, l'épineuse question de la circulation dans la grande métropole de l'Est et sur le territoire de la wilaya en général. Les présents ont voulu savoir si les différents projets inscrits dans le plan quinquennal en cours, seront en mesure de régler durablement ces problèmes dont souffrent chaque jour les citoyens et les administrations locales et si le réseau routier de la wilaya sera amélioré par l'entrée en service des grandes infrastructures de base (routes, autoroute, trémies, etc.) promises. M. Remache développera son programme axé sur deux domaines essentiels : le développement et la maintenance des infrastructures. Selon ce responsable en effet, le programme de développement des infrastructures de base retenu mobilisera une somme de 2,4 milliards de dinars prise sur le budget de l'Etat.

 Il touchera plusieurs routes de wilaya, entre autres la 101 qui contourne la nouvelle ville Ali Mendjeli, les tronçons du chemin de wilaya 31 qui fait la jonction avec la RN 3 au niveau du Khroub, la RN n°3 vers Batna, l'échangeur qui sera mis en place au niveau du carrefour de Hamma-Bouziane conduisant vers Jijel et enfin la réalisation de trois trémies, deux prévues à la cité Daksi devant le nouveau siège de la wilaya et une autre à la cité Massinissa du Khroub. «L'avis d'adjudication pour ces projets étant fait, on n'attend plus que la manifestation des offres», a précisé le DTP. Il évoquera également l'éradication des «points noirs» de la circulation, entre autres la fameuse «descente de la mort» de la route d'El-Ménia dont le traitement a bénéficié d'une enveloppe de 35 milliards de centimes, le dédoublement de l'avenue de Roumanie, etc. Le second axe du programme concerne l'entretien de 20 kilomètres de routes nationales et de wilaya.

 A une question sur les secteurs qui seront touchés par les expropriations destinées à ouvrir la voie à la construction du grand pont, le Transrhumel, M. Remache a d'abord indiqué qu'une somme globale de 33 milliards de centimes a été réservée à cette opération avant de révéler que seules quatre habitations et villas jouxtant le siège du Crédit Populaire d'Algérie, trois stations-service, deux autres au Chalet des pins, ainsi que 1,5 hectare de terrains appartenant à la 5ème Région militaire, seront touchés par cette mesure.

 Sur la question du confortement du pont de Sidi-Rached, M. Remache répondra que «ce pont est malade et nous avons inscrit un projet d'une valeur de 70 milliards de centimes pour lui apporter les remèdes qu'il faut. Malheureusement l'ancienne étude de Repsol a été abandonnée parce qu'il s'est avéré au bout du compte qu'elle ne peut convenir à ce genre d'ouvrage. Une autre étude qui est apparue plus efficiente, est sur le point d'être retenue et elle sera pilotée par la société algérienne SAPTA».




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