Les priorités d'abord !

Ceci en dépit des promesses tenues de mettre à exécution certaines mesures à même d'améliorer un tant soit peu la situation des transports à travers le territoire national, qui connaissent des problèmes. Des priorités ont été fixées et le travail devait immédiatement commencer après ces assises pour les concrétiser sur le terrain. Mais, à ce jour, rien n'est fait pour soulager les usagers de la route qui continuent à souffrir des embouteillages, du manqueflagrant d'organisation au niveau des transports en commun, notamment les taxis et les bus, et des accidents de la circulation qui continuent à enregistrer des pertes humaines et à rallonger la liste des handicapés. Et les problèmes ne s'arrêtent pas là, ils sont nombreux à être identifiés pour y remédier et les citoyens sont toujours dans l'attente de voir leur calvaire finir. Au lieu de commencer par le commencement, c'est-à-dire procéder au retrait par exemple des bus qui ne sont pas aux normes et représentent un danger pour la vie des citoyens, au lieu d'organiser les taxis et sommer les taxieurs de travailler dans la légalité avec les tarifs affichés sur les compteurs apposés dans leurs véhicules au lieu d'imposer des tarifs de course, on entend parler d'autres mesures, certes intéressantes, telles que le transport maritime urbain pour rallier la côte de Sidi Fredj et Tipasa, à l'Ouest, et Aïn Taya, à l'Est, depuis le port d'Alger, mais qui demandent beaucoup de temps pour les concrétiser. Pourquoi ne pas organiser localement au niveau de chaque commune les départs des transports en commun ou des taxis qui mettent beaucoup de temps pour démarrer.Concernant ce point précis, il ne faut pas omettre de relever les choses bien faites, comme au niveau des stations de transport urbain de Staouéli et de Zeralda où les bus sont soumis à un timing et doivent quitter la station même s'ils ne sont pas chargés. Pourquoi ne pas généraliser cette initiative à toutes les autres stations de bus à travers le pays ' Cela permettra de ne pas retarder les usagers mais aussi de créer des postes d'emploi, puisqu'un agent sera posté au niveau de ces gares routières avec pour mission de suivre les mouvements des transports. Car, rappelons- le, l'un des ateliers des assises a mis l'accent sur la nécessité d'améliorer la qualité des moyens de transport de voyageurs en insistant notamment sur le facteur de ponctualité. Sans compter l'idée d'exiger deux conducteurs pour le bus lorsqu'il s'agit de longs trajets, notamment vers le sud du pays, pour éviter les accidents dont le nombre ne cesse de s'accroitre sur ces axes. La généralisation des radars fixes à travers le territoire national a également été recommandée, et tarde à être concrétisée.Beaucoup de recommandations retenues, mais il convient d'aller vers l'urgence et graduellement pour améliorer les transports en commun en Algérie.B. A.