Le groupe de travail sur la contribution des entreprises au succès des
programmes de contrats d'emplois aides et de formation des stagiaires a retenu
que «le gouvernement a confirmé son engagement à réduire les délais de réponse
de l'ANEM, ceux de versement de la contribution de
l'Etat contrat de travail aidé et d'améliorer l'efficacité du système des
abattements sur les charges patronales.» Les organisations patronales ont
approuvé pour leur part, «leur engagement à mobiliser leurs adhérents pour
porter l'utilisation des contrats de travail aidé au profit des jeunes chômeurs
à 150 000 recrutements par an dans les PME, d'augmenter l'accueil des jeunes
dans les PME au titre de l'apprentissage et d'Å“uvrer avec les services de
formation et de l'enseignement professionnel au renforcement de la contribution
des PME à l'accueil des stagiaires.»
Le groupe de travail sur la mise à niveau de la PME a retenu que «le
gouvernement est disposé à poursuivre la concertation, la coordination et
l'évaluation sur le programme public de mise à niveau des PME.» Il a aussi
donné son accord pour faire participer les représentants du patronat privé dans
le conseil national chargé de la question.
Le groupe sur l'allégement et la simplification des procédures fiscales
et sur le rééchelonnement des dettes fiscales s'est dit satisfait de
l'intégration des recommandations sur ce dossier dans le projet de loi de
finances pour 2012. Le gouvernement lui a promis de mettre en Å“uvre celles
relatives au rééchelonnement des dettes fiscales des PME «au cas par cas et
selon une période de différé de paiement durant une ou deux ans selon la
situation financière de l'entreprise concernée.» Il est question aussi d'étaler
le paiement de la dette fiscale sur 3 ans en plus de l'annulation des pénalités
d'assiette et de recouvrement.»
Effacement des agios à hauteur de 50%
Le groupe de travail chargé du dossier relatif au renforcement des
incitations aux exportations hors hydrocarbures fait savoir que le gouvernement
sollicitera la Banque
d'Algérie pour la prise de mesures avant la fin de cette année. (Voir article
ci-dessus.)
Le gouvernement a par ailleurs fait savoir au titre de l'augmentation de
la participation des entreprises locales dans la réalisation du programme de
logements et d'infrastructures publiques, qu'il appliquera l'allégement des
procédures de délivrance du certificat de qualification et de certification des
entreprises du bâtiment et l'allégement des procédures du dossier requis pour
la délivrance du permis de construire.» Il a aussi décidé «d'importants
encouragements nouveaux au profit des entreprises locales de construction «qui
seront créées ou développées dans les wilayas du sud.»
Le groupe de travail chargé de l'amélioration de l'accès des PME aux
crédits bancaires et autres modes de financement de l'investissement ainsi
qu'au traitement des dettes bancaires des entreprises en difficultés, affirme
que le gouvernement a accepté de mettre en Å“uvre les recommandations retenues
par la tripartite de mai dernier. «Il a aussi décidé d'accompagner de son
concours les PME qui ont procédé au rééchelonnement de leurs dettes bancaires à
partir du 1er février 2011.» les entreprises bénéficieront d'une période de
différé de 3 ans durant laquelle le Trésor public prendra en charge les
intérêts et d'un effacement à hauteur de 50% des agios non recouvrés.
Il promet de mettre en Å“uvre les recommandations relatives à la création
d'entreprises et au transfert de biens immobiliers. Il annonce une réunion des
chefs de délégations de la tripartite pour la fin du mois de mars prochain
«pour évaluer l'état d'exécution des mesures retenues.»
Les défaillances d'un système
Au titre de la promotion de la production nationale, les partenaires
sociaux ont décidé de mettre sur pied un groupe de travail pour étudier les
propositions devant être soumises à cet effet.
Le Pacte national économique et social devra être évalué par un groupe
tripartite «pour son enrichissement et sa reconduction.»
Le dossier des retraites a fait ressortir la disparition du système de
calcul de la revalorisation des retraites sur la base de l'évolution du point
indiciaire lié à l'ancien statut général des travailleurs, la régression du
minimum de pension de retraites de 100 à 75% du SNMG ainsi que les difficultés
spécifiques aux salariés en retraite avant 1992. L'UGTA a donc proposé la
revalorisation du minimum de retraite, celle de la compensation des anciennes
pensions, celle des petites pensions ainsi que les allocations de retraites et
l'actualisation de l'indemnité versée à la femme au foyer. Il est question
d'examiner les possibilités d'augmenter le taux de cotisation de la branche
retraite «pour assurer à la caisse les recettes supplémentaires nécessaires à
la prise en charge durable de ses obligations envers les retraités.»
Les mutuelles sociales devront voir leur statut juridique redéfini et
leur champ d'intervention élargi avec la proposition d'introduction de la
retraite complémentaire.»
L'extension des conventions collectives dans le secteur privé a été
approuvée par les patrons privés. Le FCE quant à lui se réserve un temps de
réflexion parce qu'il n'est pas signataire de la convention collective cadre de
2006.
Le dossier de la représentation syndicale dans le secteur privé a été
introduit par l'UGTA parce qu'elle dit avoir
enregistré «au niveau de quelques entreprises du secteur privé national et
étranger, des entraves à l'exercice, par les travailleurs, du droit syndical
qui leur est garanti par la Constitution.» Le gouvernement s'est déclaré, est-il
rapporté, «disponible pour intervenir à travers ses organes compétents et le
cas échéant à saisir les juridictions pour toute violation persistante du droit
des travailleurs au libre exercice de leur droit syndical.
Le pouvoir d'achat, otage de la tripartite
Le dossier du pouvoir d'achat n'a pas été soutenu par «les organisations
patronales qui ont tenu à rappeler les accords salariaux conclus en 2010 et
appelé à la préservation de la viabilisation des entreprises. Le gouvernement a
lui aussi rappelé qu' «il ne doit pas être isolé de divers facteurs non moins
importants.» Il a fait part de l'importance résurgence du déficit budgétaire, de
celle des transferts sociaux ainsi que le volume des investissements publics. Ce
qui exclut de fait tout recours à une baisse de l'IRG
qui «constitue d'ailleurs une source majeure de la fiscalité ordinaire du pays.»
L'entrée en vigueur des nouveaux régimes indemnitaires avec un effet
rétroactif jusqu'en janvier 2008 cumulée avec les effets des statuts
particuliers, la masse salariale des fonctionnaires est passée de 1116
milliards DA en 2008 à 2850 pour 2012. Autre fait, «la majorité des entreprises
publiques économiques vient de bénéficier du rééchelonnement de leurs dettes
totalisant plus de 300 milliards DA et d'importants crédits d'investissements
pour leur permettre d'engager une relance sérieuse.»
«Elles ne pourraient faire face alors «et sans de graves conséquences à
une abrogation de l'article 87 bis,» est-il souligné dans le communiqué. Seule
concession, un SNMG qui passe de 15 à 18 000 DA soit une augmentation de 20%. Un
groupe de travail sera mis sur pied pour évaluer les incidences de la
suppression de l'article 87 bis «et préparer la prise en charge de cette
question dans la prochaine révision du code du travail.»
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Posté Le : 01/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : G O
Source : www.lequotidien-oran.com