Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a présenté, hier, le projet de loi de finances (PLF) 2022 devant la commission des finances et du budget de l'APN.Basé sur un prix de référence du baril de pétrole à 45 dollars pour la période 2022 à 2024 et un prix du marché à 50 dollars, le PLF 2022 prévoit une croissance économique de 3,3% pour l'année prochaine.
En moyenne annuelle, le volume du produit intérieur brut (PIB) devrait se stabiliser autour de 3% en 2023 et 2024. Hors hydrocarbures, le taux de croissance devrait se situer à 3,7% en moyenne.
Le taux d'inflation pourrait se situer à 3,7% en 2022 et 2023 et augmenter légèrement en 2024 à 3,8%. Le PLF 2022 table sur des exportations d'hydrocarbures de 27,9 milliards de dollars sur la base d'un prix du marché du baril de pétrole brut "Sahara Blend" de 50 dollars.
Les importations de marchandises devraient atteindre 31,8 milliards de dollars. Le taux de change du dinar par rapport au dollar américain, en moyenne annuelle, devrait évoluer à 149,3 dinars pour un dollar en 2022, à 156,8 dinars pour un dollar en 2023 et 164,6 dinars pour un dollar en 2024.
Il s'agit d'une hypothèse qui projette une dépréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar d'environ 5% par an. Le PLF 2022 table, par ailleurs, sur des recettes budgétaires qui s'élèvent à 5 683,22 milliards de dinars, composées de 3 579,31 milliards de dinars de ressources ordinaires (63% des recettes) et de 2 103,90 milliards de dinars de fiscalité pétrolière (37%).
Quant aux dépenses, le PLF 2022 prévoit un budget de fonctionnement de 6 311,53 milliards de dinars et un budget d'équipement (crédits de paiement) de 3 546,90 milliards de dinars dont 2 713,86 milliards de dinars pour l'investissement et 833,03 milliards de dinars pour les opérations en capital.
Au plus fort de la crise qui secoue l'économie nationale et des contraintes de plus en plus resserrées sur le Trésor et les finances du pays, les déficits publics internes continuent ainsi de s'emballer dangereusement, sous l'effet surtout de l'expansion des dépenses courantes de l'Etat.
En matière de dispositions législatives le PLF prévoit plusieurs mesures de soutien à l'investissement dans plusieurs secteurs, une refonte totale du barème de l'impôt sur le revenu global (IRG) qui induira une baisse de cet impôt et la création d'un dispositif national de compensation au profit des ménages nécessiteux, lequel se substituera au système des subventions généralisées.
M. R.
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Posté Le : 25/10/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Meziane RABHI
Source : www.liberte-algerie.com