Les principaux axes de la mouture finale du projet de révision constitutionnelle ont été dévoilés dimanche 6 septembre à l'issue de la réunion du Conseil des ministres sous la présidence d'Abdelmadjid Tebboune.Les principaux axes de la mouture finale du projet de révision constitutionnelle ont été dévoilés dimanche 6 septembre à l'issue de la réunion du Conseil des ministres sous la présidence d'Abdelmadjid Tebboune.
Le Premier ministre Abdelaziz Djerad, a présenté le projet à soumettreau vote du Parlement et ensuite au référendum populaire le 1ernovembre. Le projet est "scindé en plusieurs axes, élaborés à la lumière des éléments sélectionnés par le comité d'experts chargé de la révision constitutionnelle parmi des propositions reçues de la part des différentes franges de la société, des personnalités nationales et des forces politiques, dont le nombre s'élève à 5.018", précise le Conseil des ministres dans un communiqué publié via l'agence officielle.
La mouture finale contient des "éléments qui confortent l'unité de la Nation et ses constantes, consacrent le respect de la volonté populaire, et consolident la cohésion nationale, le principe de séparation des pouvoirs et l'équilibre des pouvoirs, l'alternance au pouvoir, la moralisation de la vie politique et la transparence dans la gestion des deniers publics, de même qu'ils épargnent au pays toute dérive de despotisme tyrannique et préservent les droits et libertés des citoyens".Le projet "assoit les bases juridiques pérennes de la nouvelle Algérie démocratique, à commencer par un changement radical du mode de gouvernance et de ses mécanismes, à travers l'élargissement des prérogatives de contrôle du Parlement et des dispositifs de contrôle, la prévention et la lutte contre la corruption, la consécration de la Justice sociale, l'ancrage du pluralisme médiatique libre et indépendant, l'encouragement des jeunes à participer à la vie politique et l'adoption d'une méthodologie de dialogue et de concertation pour parvenir à des solutions consensuelles, à la faveur de la Déclaration du 1er Novembre 1954, source d'inspiration et référence immuable des politiques de l'Etat", précise le communiqué. Après l'adoption de la mouture finale par le Conseil des ministres, le Président Tebboune a pris la parole pour apporter plusieurs éclaircissements et orientations.
D'abord, le Président a rappelé que "les promesses électorales sont des engagements sincères dont j'ai entamé la mise en oeuvre suivant une vision stratégique claire et un calendrier bien défini, nécessitant, de nous tous, de faire preuve de réalisme et de s'éloigner de se noyer dans les détails et les formalités au détriment des questions fondamentales inhérentes aux fondements pérennes de l'Etat." Le chef de l'Etat a indiqué que le projet "s'inscrit en droite ligne avec les exigences de l'édification de l'Etat moderne et répond aux revendications du hirak populaire authentique béni." "C'est pourquoi j'ai veillé à ce que la Constitution, dans sa nouvelle mouture, soit le plus largement consensuelle tout au long de son élaboration et ce, en permettant aux différentes franges de la société et aux faiseurs d'opinion publique d'en débattre durant plus de quatre mois, en dépit des entraves imposées par la crise sanitaire", a-t-il soutenu. Le Président Tebboune a affirmé que "ce qui est publié sur les procès relatifs aux différentes formes de corruption, un phénomène figurant parmi les raisons de la décadence des pays, dénote du niveau de la déliquescence morale et de la profondeur du mal fait aux institutions de la Nation et à ses richesses, mais explique aussi la crise de confiance de fond entre gouvernants et gouvernés." M. Tebboune a ajouté que "de ce fait, le règlement de cette crise est une condition sine qua non de l'édification del'Algérie nouvelle où personne ne sera protégée ni par son immunité, ni par son influence."
"L'on ne sera protégé que par l'honnêteté dans la parole, le dévouement dans l'action, l'attachement permanent à la créativité et le déni de soi, pour que chaque citoyen, notamment les jeunes, perçoive le changement et sache que l'Etat est véritablement au service du citoyen. C'est ainsi qu'il pourra reprendre confiance en lui et en ses institutions, pour être un acteur influent dansla démocratie participative", promet-il encore. Enfin, le président de la République a affirmé que le projet de révision constitutionnelle "assure toutes les garanties pour la régularité des élections, aussi bien par la constitutionnalisation de l'Autorité nationale indépendante des élections, que par une codification stricte du financement politique, à l'effet de préserver la liberté de la volonté populaire, l'égalité des chances pour le vote et la candidature, pour que la voix de l'électeur soit respectée et la scène politique renforcée par une nouvelle génération d'élus." M. Tebboune juge "impératif de procéder, au préalable, à une révision constitutionnelle, car il est inconcevable de renouveler les instances élues avec des lois rejetées par le peuple."
Le Premier ministre Abdelaziz Djerad, a présenté le projet à soumettreau vote du Parlement et ensuite au référendum populaire le 1ernovembre. Le projet est "scindé en plusieurs axes, élaborés à la lumière des éléments sélectionnés par le comité d'experts chargé de la révision constitutionnelle parmi des propositions reçues de la part des différentes franges de la société, des personnalités nationales et des forces politiques, dont le nombre s'élève à 5.018", précise le Conseil des ministres dans un communiqué publié via l'agence officielle.
La mouture finale contient des "éléments qui confortent l'unité de la Nation et ses constantes, consacrent le respect de la volonté populaire, et consolident la cohésion nationale, le principe de séparation des pouvoirs et l'équilibre des pouvoirs, l'alternance au pouvoir, la moralisation de la vie politique et la transparence dans la gestion des deniers publics, de même qu'ils épargnent au pays toute dérive de despotisme tyrannique et préservent les droits et libertés des citoyens".Le projet "assoit les bases juridiques pérennes de la nouvelle Algérie démocratique, à commencer par un changement radical du mode de gouvernance et de ses mécanismes, à travers l'élargissement des prérogatives de contrôle du Parlement et des dispositifs de contrôle, la prévention et la lutte contre la corruption, la consécration de la Justice sociale, l'ancrage du pluralisme médiatique libre et indépendant, l'encouragement des jeunes à participer à la vie politique et l'adoption d'une méthodologie de dialogue et de concertation pour parvenir à des solutions consensuelles, à la faveur de la Déclaration du 1er Novembre 1954, source d'inspiration et référence immuable des politiques de l'Etat", précise le communiqué. Après l'adoption de la mouture finale par le Conseil des ministres, le Président Tebboune a pris la parole pour apporter plusieurs éclaircissements et orientations.
D'abord, le Président a rappelé que "les promesses électorales sont des engagements sincères dont j'ai entamé la mise en oeuvre suivant une vision stratégique claire et un calendrier bien défini, nécessitant, de nous tous, de faire preuve de réalisme et de s'éloigner de se noyer dans les détails et les formalités au détriment des questions fondamentales inhérentes aux fondements pérennes de l'Etat." Le chef de l'Etat a indiqué que le projet "s'inscrit en droite ligne avec les exigences de l'édification de l'Etat moderne et répond aux revendications du hirak populaire authentique béni." "C'est pourquoi j'ai veillé à ce que la Constitution, dans sa nouvelle mouture, soit le plus largement consensuelle tout au long de son élaboration et ce, en permettant aux différentes franges de la société et aux faiseurs d'opinion publique d'en débattre durant plus de quatre mois, en dépit des entraves imposées par la crise sanitaire", a-t-il soutenu. Le Président Tebboune a affirmé que "ce qui est publié sur les procès relatifs aux différentes formes de corruption, un phénomène figurant parmi les raisons de la décadence des pays, dénote du niveau de la déliquescence morale et de la profondeur du mal fait aux institutions de la Nation et à ses richesses, mais explique aussi la crise de confiance de fond entre gouvernants et gouvernés." M. Tebboune a ajouté que "de ce fait, le règlement de cette crise est une condition sine qua non de l'édification del'Algérie nouvelle où personne ne sera protégée ni par son immunité, ni par son influence."
"L'on ne sera protégé que par l'honnêteté dans la parole, le dévouement dans l'action, l'attachement permanent à la créativité et le déni de soi, pour que chaque citoyen, notamment les jeunes, perçoive le changement et sache que l'Etat est véritablement au service du citoyen. C'est ainsi qu'il pourra reprendre confiance en lui et en ses institutions, pour être un acteur influent dansla démocratie participative", promet-il encore. Enfin, le président de la République a affirmé que le projet de révision constitutionnelle "assure toutes les garanties pour la régularité des élections, aussi bien par la constitutionnalisation de l'Autorité nationale indépendante des élections, que par une codification stricte du financement politique, à l'effet de préserver la liberté de la volonté populaire, l'égalité des chances pour le vote et la candidature, pour que la voix de l'électeur soit respectée et la scène politique renforcée par une nouvelle génération d'élus." M. Tebboune juge "impératif de procéder, au préalable, à une révision constitutionnelle, car il est inconcevable de renouveler les instances élues avec des lois rejetées par le peuple."
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Posté Le : 08/09/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ll Ee Mm Ii Dd Ii Ll Ii Bb Rr Ee
Source : www.lemidi-dz.com