Les principales vertus de l’Islam
L’islam comporte, à la lumière des études de l’histoire des religions primitives et révélées, deux vertus : la première se rapporte à sa vision globale de la vie en tant qu’unité renfermant des éléments interdépendants. L’aspect spirituel n’est pas moins grave que l’aspect matériel, et l’éducation de l’âme n’est pas moins importante que celle du groupe. Les actions des gens doivent être basées sur des principes moraux, comme les rites le sont sur des principes spirituels ; et les droits de l’individu sont égaux à ceux du groupe. De ce fait, toutes les vertus ont des exigences et des valeurs identiques, et le respect de l’une d’elles n’excuse en rien la négligence des autres. Autrement dit, l’islam a appelé au bonheur complet dans les deux mondes, à l’instauration d’une cité vertueuse où les gens se partagent le meilleur et le pire, s’entraident pour parvenir à la bonne foi, la piété et la crainte de Dieu. Dieu le tout-Puissant a dit : «Les croyantes et les croyants se partagent mutuellement les responsabilités. Ils doivent faire le bien et se garder de faire le mal» (Le Repentir, 71).
La seconde vertu se rapporte à l’égalité entre les vivants, qui constituent une seule famille, sans discrimination ni prééminence des uns sur les autres, si ce n’est par la piété et le respect de Dieu. L’islam déclare unis tous les apostolats, et solidaires tous les Prophètes sans distinction aucune entre eux».
Ces deux vertus ont eu pour conséquence la bienveillance dans les relations entre les gens, la justice, l’équité et la bienfaisance, le recours à la raison et la recherche de l’intérêt commun, l’expansion de l’islam sur terre, et l’assimilation des aspects positifs de la civilisation humaine par la civilisation islamique».
Le Coran renferme plusieurs versets qui invitent aux nobles et généreuses actions, aux vertus sociales et aux traitements justes et équitables tels l’obéissance aux parents, l’aumône légale aux proches, aux orphelins et aux pauvres, l’assistance aux faibles, aux nécessiteux et aux malades, le pardon, la réconciliation, la patience, l’honnêteté et la sincérité, l’acquittement des dettes et promesses, l’œuvre commune pour l’obéissance et la crainte de Dieu, et le déplacement à la recherche de la grâce divine par les bonnes œuvres. Il renferme aussi bon nombre de versets qui prohibent les mauvaises et avilissantes actions telles la proclamation publique des méfaits, la médisance, le mensonge, la trahison, la prostitution, l’agression, l’immoralité, l’oppression des orphelins, l’usurpation de leurs biens spécialement, et de ceux des autres en général, le non respect des poids et mesures, et la prodigalité.
Quant aux dires du Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, aux nombreux actes de ses Compagnons et des premiers Khalifes, ils s’inspirent des principes coraniques pour les appuyer et les expliquer.
Cette description précise met en valeur l’action en tant que réseau à tissage raffiné, auquel n’échappe le bien ni de la vie, ni de l’Au-delà.
Pr lshaac AI Hosseïni
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Posté Le : 23/07/2006
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com