Algérie

Les prévisions tablent sur de bons rendements céréaliers Aïn Témouchent



Les prévisions tablent sur de bons rendements céréaliers Aïn Témouchent
Une superficie de 6 810 ha a été semée en fourrage cette année. Les services de l'agriculture de la wilaya s'attendent à une récolte de 411700 quintaux.
Certaines parcelles céréalières ont pris ces deniers jours une couleur fauve, celle du chaume que laisse la moisson-battage. On est cependant encore à la fenaison, c'est-à-dire la moisson des seuls fourrages. L'herbe, quoique à maturité, est coupée alors qu'elle est encore verte. Laissée sur champ pour sécher durant une dizaine de jours, elle garde ainsi toute sa valeur nutritive que si elle avait été coupée totalement sèche, auquel cas, elle deviendra de la paille, explique un technicien. A travers la wilaya, une superficie de 6 810 ha a été semée en fourrage cette année et dont on attend une récolte de 411700 q. A la DSA, autant que les agriculteurs, on se frotte les mains car aucune parcelle de céréales ne sera reconvertie en fourrage, l'année ayant été pluvieuse à souhait avec des précipitations idéalement réparties dans le temps.
Ainsi, à fin avril, on explique qu'il a été enregistré 574 mm contre 375 à la même période pour la campagne passée, une année jugée satisfaisante. 2012/2013 a été exceptionnelle, dépassant en pluviosité la moyenne Seltzer de 100 mm et la moyenne décennale de 270 mm. De la sorte, il n'y a eu nul besoin de recourir à une irrigation d'appoint pour les parcelles réservées à la multiplication des semences. Les céréaliculteurs ont été à ce point encouragés par ces auspices qu'ils n'ont pas hésité à démultiplier le nombre des superficies habituellement engraissées et à engager également la dépense pour le désherbage. Le crédit Rfig a été plus sollicité, soit au double de l'année passée au profit de 28 000 ha pour un montant de 296,61 millions de DA. Pour la moisson des céréales, on compte trois zones à travers le témouchentois.
Celle dite précoce est constituée par la plaine de la Mléta, soit la daïra d'Aïn El Arba, au sud de la Sebkha d'Oran. Les moissonneuses-batteuses y commenceront à faucher dès la deuxième décade de ce mois alors qu'à travers la zone intermédiaire (Hammam Bou-Hadjar, Témouchent et le littoral), ce sera à la fin du mois. Enfin, 10 jours plus tard, les machines migreront vers les piémonts du Tessala qui forment la zone dite tardive. Au total, ce seront 105 530 hectares qui devraient fournir une récolte de 1957 000 q, soit une moyenne de 18,5 q/h.


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