Algérie

Les prévisions optimistes se multiplient



Contrairement à ce qui se passe dans les pays d'Europe et aux Etats-Unis, la pandémie du coronavirus reste globalement maîtrisée en Algérie.Contrairement à ce qui se passe dans les pays d'Europe et aux Etats-Unis, la pandémie du coronavirus reste globalement maîtrisée en Algérie.
En effet 336 décès et 2.418 cas ont été enregistrés au 17 avril, soit le jour même où les Etats-Unis franchissaient la barre des 36.000 morts et l cap des 700.000 cas. Depuis quelques jours, les constats et prévisions optimistes se multiplient. Mercredi 15 avril, le président de la République a parlé pour la première fois de "bout du tunnel" qui se rapproche. "L'occasion m'est offerte pour réitérer mon appel à tous les citoyens, alors que nous nous rapprochons du bout du tunnel, quant à l'impératif de mobiliser tous nos moyens humains, matériels et financiers, pour plus de discipline, de vigilance et d'entraide, dans l'intérêt de tous et pour prémunir notre pays contre tout malheur. Avec l'aide de Dieu, nous sortirons vainqueurs de cette épreuve", a assuré Abdelmadjid Tebboune dans un message à l'occasion de la Journée du savoir. Le même jour, l'éminent épidémiologiste Mohamed Belhocine déclarait que le plus dur était passé pour l'Algérie où le nombre des contaminations et des décès dus au coronavirus "commence à baisser progressivement". "Les statistiques relatives au nombre de cas de contamination et au nombre dedécès démontrent une courbe stable.
Ce qui laisse déduire que l'Algérie a dépassé le pic de l'épidémie de coronavirus et qu'on a entamé la phase de décroissance", a indiqué le professeur membre de la commission scientifique du ministère de la Santé et surnommé par ailleurs M. Ebola pour son rôle dans la lutte contre l'épidémie qui avait frappé certains pays d'Afrique il y a quelques années. Les propos du professeur Belhocine intervenaient au lendemain d'un constat tout aussi rassurant fait par le ministre de la Santé. Abderrahmane Benbouzid avait fait état mardi 14 avril, d'une "stabilisation. Grâce à l'utilisation de la chloroquine et à la prise de conscience de la population, il y a une stabilité de la pandémie. Nous sommes optimistes et actuellement, nous ne sommes plus dans la situation connue au début. Nos hôpitaux ne sont plus surchargés et nous nous améliorons tous les jours", a-t-il déclaré Abderrahmane Benbouzid à la Chaîne 3. "Si les chiffres sont plus ou moins stabilisés, le meilleur indicateur demeure le nombre de décès, avec une moyenne de 20 décès/jour", a-t-il ajouté. "On est passé de 20 à 10 décès", se félicite de son côté ce jeudi 16 avril le professeur Riad Mahyaoui, chef de service réanimation au CNMS et membre du comité scientifique.
"C'est un peu trop tôt pour tirer des conclusions. Actuellement et en vue du nombre de personnes guéries et du nombrede personnes sous protocoles médicaux nous sommes satisfaits". Le professeur révèle un autre indicateur positif : le taux d'occupation des lits de réanimation en Algérie ne dépasse pas les 17 %. "On appréhendait l'afflux massif de patients en réanimation, mais grâce à la mise en place rapide du protocole médical et à la réactivité des trois services phares (médecine interne, pneumologie et infection) les services ne sont pas saturés et on n'a pas eu une grande pression sur la réanimation", ditil. Hier, le ministre de la Santé affirmait que la situation épidémiologique en Algérie était "stable et sous contrôle grâce aux efforts de tous et aux mesures prises à l'instar de l'importation des moyens nécessaires, kits de dépistage et masques chirurgicaux. Des indicateurs positifs sont relevés", a en effet soutenu M. Benbouzid. Autre signe de l'amélioration de la situation sanitaire : Abdelaziz Djerad a ajusté et allégé le dispositif de confinement, mis en place fin mardi.
Dans une instruction adressée mercredi 15 avril aux ministres et aux walis, le Premier ministre a autorisé les Algériens de se déplacer, avec leurs véhicules, même durant le confinement, à l'exception des citoyens de la wilaya de Blida, la seule qui est soumise à un confinement total. Il a également insisté sur la nécessité de prendre toutes les mesures pour assurer une activité économique minimale pour la survie des entreprises. Si les prévisions sont rassurantes, tous insistent néanmoins sur lanécessité de ne pas baisser la garde et de continuer à observer strictement les mesures de prévention, notamment le confinement. À commencer par le président de la République. "Ces efforts demeureront insuffisants si un quelconque relâchement venait à être enregistré concernant le respect des mesures préventives et de confinement", a-t-il mis en garde. Le professeur Mahyaoui se félicite lui aussi que les mesures prises au "bon moment par les autorités publiques ont jusque-là porté leurs fruits", mais il insiste sur le confinement, "seule parade contre cette pandémie". La situation serait sans doute plus dramatique aujourd'hui si le confinement, total ou partiel, n'avait pas été décrété sur l'ensemble du territoire national. Àla différence des Etats européens, l'Algérie a commencé à prendre des mesures de prévention avant même d'enregistrer un premier cas sur son sol.
L'Algérie n'a pas tardé à faire face à la pandémie du nouveau coronavirus, mais a été l'un des premiers pays à prendre des précautions poury faire face", rappelait il y a une semaine Mohand Oussaid Belaid, ministre conseiller à la Communication et porte-parole de la présidence de la République. La suspension des liaisons aériennes avec la Chine a été décidée le 3 février, alors que le premiers cas de coronavirus en Algérie n'a été diagnostiqué que le 26. Le confinement de la population n'a pas aussi fait l'objet de débat ou de tergiversation. Dès le 23 mars, les premières mesures de confinement ont été décrétées à Blida et Alger, avant de s'étendre progressivement à l'ensemble du territoire. Le confinement avait fait suite à d'autres mesures drastiques, comme la fermeture des écoles, de nombreux types de commerce et des mosquées, l'annulation des rendez-vous culturels et sportifs. Des mesures plus que salvatrices pour un pays dont le système desanté est loin d'être le meilleur au monde
En effet 336 décès et 2.418 cas ont été enregistrés au 17 avril, soit le jour même où les Etats-Unis franchissaient la barre des 36.000 morts et l cap des 700.000 cas. Depuis quelques jours, les constats et prévisions optimistes se multiplient. Mercredi 15 avril, le président de la République a parlé pour la première fois de "bout du tunnel" qui se rapproche. "L'occasion m'est offerte pour réitérer mon appel à tous les citoyens, alors que nous nous rapprochons du bout du tunnel, quant à l'impératif de mobiliser tous nos moyens humains, matériels et financiers, pour plus de discipline, de vigilance et d'entraide, dans l'intérêt de tous et pour prémunir notre pays contre tout malheur. Avec l'aide de Dieu, nous sortirons vainqueurs de cette épreuve", a assuré Abdelmadjid Tebboune dans un message à l'occasion de la Journée du savoir. Le même jour, l'éminent épidémiologiste Mohamed Belhocine déclarait que le plus dur était passé pour l'Algérie où le nombre des contaminations et des décès dus au coronavirus "commence à baisser progressivement". "Les statistiques relatives au nombre de cas de contamination et au nombre dedécès démontrent une courbe stable.
Ce qui laisse déduire que l'Algérie a dépassé le pic de l'épidémie de coronavirus et qu'on a entamé la phase de décroissance", a indiqué le professeur membre de la commission scientifique du ministère de la Santé et surnommé par ailleurs M. Ebola pour son rôle dans la lutte contre l'épidémie qui avait frappé certains pays d'Afrique il y a quelques années. Les propos du professeur Belhocine intervenaient au lendemain d'un constat tout aussi rassurant fait par le ministre de la Santé. Abderrahmane Benbouzid avait fait état mardi 14 avril, d'une "stabilisation. Grâce à l'utilisation de la chloroquine et à la prise de conscience de la population, il y a une stabilité de la pandémie. Nous sommes optimistes et actuellement, nous ne sommes plus dans la situation connue au début. Nos hôpitaux ne sont plus surchargés et nous nous améliorons tous les jours", a-t-il déclaré Abderrahmane Benbouzid à la Chaîne 3. "Si les chiffres sont plus ou moins stabilisés, le meilleur indicateur demeure le nombre de décès, avec une moyenne de 20 décès/jour", a-t-il ajouté. "On est passé de 20 à 10 décès", se félicite de son côté ce jeudi 16 avril le professeur Riad Mahyaoui, chef de service réanimation au CNMS et membre du comité scientifique.
"C'est un peu trop tôt pour tirer des conclusions. Actuellement et en vue du nombre de personnes guéries et du nombrede personnes sous protocoles médicaux nous sommes satisfaits". Le professeur révèle un autre indicateur positif : le taux d'occupation des lits de réanimation en Algérie ne dépasse pas les 17 %. "On appréhendait l'afflux massif de patients en réanimation, mais grâce à la mise en place rapide du protocole médical et à la réactivité des trois services phares (médecine interne, pneumologie et infection) les services ne sont pas saturés et on n'a pas eu une grande pression sur la réanimation", ditil. Hier, le ministre de la Santé affirmait que la situation épidémiologique en Algérie était "stable et sous contrôle grâce aux efforts de tous et aux mesures prises à l'instar de l'importation des moyens nécessaires, kits de dépistage et masques chirurgicaux. Des indicateurs positifs sont relevés", a en effet soutenu M. Benbouzid. Autre signe de l'amélioration de la situation sanitaire : Abdelaziz Djerad a ajusté et allégé le dispositif de confinement, mis en place fin mardi.
Dans une instruction adressée mercredi 15 avril aux ministres et aux walis, le Premier ministre a autorisé les Algériens de se déplacer, avec leurs véhicules, même durant le confinement, à l'exception des citoyens de la wilaya de Blida, la seule qui est soumise à un confinement total. Il a également insisté sur la nécessité de prendre toutes les mesures pour assurer une activité économique minimale pour la survie des entreprises. Si les prévisions sont rassurantes, tous insistent néanmoins sur lanécessité de ne pas baisser la garde et de continuer à observer strictement les mesures de prévention, notamment le confinement. À commencer par le président de la République. "Ces efforts demeureront insuffisants si un quelconque relâchement venait à être enregistré concernant le respect des mesures préventives et de confinement", a-t-il mis en garde. Le professeur Mahyaoui se félicite lui aussi que les mesures prises au "bon moment par les autorités publiques ont jusque-là porté leurs fruits", mais il insiste sur le confinement, "seule parade contre cette pandémie". La situation serait sans doute plus dramatique aujourd'hui si le confinement, total ou partiel, n'avait pas été décrété sur l'ensemble du territoire national. Àla différence des Etats européens, l'Algérie a commencé à prendre des mesures de prévention avant même d'enregistrer un premier cas sur son sol.
L'Algérie n'a pas tardé à faire face à la pandémie du nouveau coronavirus, mais a été l'un des premiers pays à prendre des précautions poury faire face", rappelait il y a une semaine Mohand Oussaid Belaid, ministre conseiller à la Communication et porte-parole de la présidence de la République. La suspension des liaisons aériennes avec la Chine a été décidée le 3 février, alors que le premiers cas de coronavirus en Algérie n'a été diagnostiqué que le 26. Le confinement de la population n'a pas aussi fait l'objet de débat ou de tergiversation. Dès le 23 mars, les premières mesures de confinement ont été décrétées à Blida et Alger, avant de s'étendre progressivement à l'ensemble du territoire. Le confinement avait fait suite à d'autres mesures drastiques, comme la fermeture des écoles, de nombreux types de commerce et des mosquées, l'annulation des rendez-vous culturels et sportifs. Des mesures plus que salvatrices pour un pays dont le système desanté est loin d'être le meilleur au monde


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