Algérie

Les prévisions optimistes de Yousfi



Les prévisions optimistes de Yousfi
L'Algérie envisage de doubler sa production de gaz naturel d'ici 10 ans et d'augmenter de 50% celle du pétrole brut, selon le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi. Les réserves de gaz naturel conventionnel étaient estimées à 4500 milliards de mètres cubes en 2012, tandis que celles du pétrole conventionnel sont estimées à 12,2 milliards de barils.L'Algérie envisage de doubler sa production de gaz naturel d'ici 10 ans et d'augmenter de 50% celle de pétrole brut, selon le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi. «Nous envisageons sérieusement de doubler la production de gaz naturel d'ici 10 ans», a indiqué jeudi, le ministre dans un entretien accordé à Radio Algérie internationale. «Nous sommes convaincus de la possibilité de doubler la production», a insisté le ministre.Interrogé sur la production de pétrole, le ministre a indiqué qu'«augmenter la production de pétrole de 50% est aussi envisageable d'ici 10 ans». «Nous stagnons à 1,2 million de barils par jour, mais de nouveaux gisements doivent entrer en production, l'un d'eux a déjà démarré en décembre», a-t-il ajouté.La production commerciale de gaz naturel serait d'environ 86 milliards de mètres cubes, selon des statistiques officielles.A une question sur l'évolution de la production de pétrole notamment, le ministre a précisé : «Nous essayons de maintenir notre niveau de production, mais dans le futur, celle-ci va augmenter avec les nouveaux gisements.» «S'il y a nécessité, pour des raisons techniques ; de baisser la production, nous la baisserons, mais je crois que l'Algérie a besoin de continuer à exporter les hydrocarbures pour assurer le développement économique et social du pays», a-t-il affirmé. «En 2013, grâce à l'effort d'intensification de l'exploration, nous avons fait 32 découvertes, dont 29 pour Sonatrach seule. Nous avons découvert un potentiel pas loin de 550 millions de tonnes équivalent pétrole en place, soit 3 fois plus qu'en 2012», a indiqué le ministre, en expliquant qu' «en 2013, on a augmenté la surface d'exploration et le nombre de puits de deux tiers et on a aussi augmenté les réserves des gisements de type classique».«Quelques-unes sont très importantes ou très prometteuses et notamment celle où on a mis en évidence un potentiel de 1,3 milliard de barils de pétrole près de Hassi Messaoud et on a des indices sérieux de la présence de pétrole en dessous du gisement de gazier de Hassi R'mel», a indiqué le ministre.«A Berkine, on a foré jusqu'à 5000 mètres en dessous, et il y a eu réalisation de 350 km de forage de puits d'exploration.»A propos du pétrole et du gaz naturel non conventionnels, le ministre a signalé : «On a complété notre évaluation et nous sommes sûrs que les ressources existent et sont techniquement exploitables. On estime qu'on peut récupérer 25 à 30 000 milliards de mètres cubes de gaz et entre 6 à 10 milliards de barils de pétrole.»«Sonatrach mène des négociations avec des partenaires pour lancer des pilotes en 2014 pour évaluer les conditions techniques et financières et la rentabilité de l'exploitations des ressources non conventionnelles en place», a ajouté le ministre. Les réserves de gaz naturel conventionnel étaient estimées à 4500 milliards de mètres cubes en 2012. Tandis que les réserves de pétrole conventionnel sont estimées à 12,2 milliards de barils. Le ministre a évoqué aussi le prochain avis d'appel à la concurrence qui verra des sites d'hydrocarbures non conventionnels proposés. «Il sera lancé dans les semaines à venir, le dossier est bien ficelé», a-t-il déclaré.A long terme l'Algérie ne pourra pas se passer de l'énergie nucléaire pour produire de l'électricité, a estimé le ministre. Surtout que la consommation a atteint les 50 millions de tonnes équivalent pétrole et que la demande en énergie électrique a explosé, selon le ministre. Aussi il a établi, à l'horizon 2025-2030, la construction de la première centrale qui aura une petite taille. Il reste à définir les conditions de construction de cette centrale en réglant le problème du risque sismique pour le lieu et la disponibilité de l'eau.Durant la période 2012-2017, on a prévu de doubler la production d'électricité et nous ferons appel à toutes les sources d'énergie, a indiqué le ministre en faisant état de la réalisation de 400 MW d'énergie solaire.




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