Algérie

Les prévisions d'un scientifique



« C'est en suivant le calendrier lunaire que nous pouvons comprendre et expliquer les phénomènes naturels. Mais comme tout le monde fonctionne avec le calendrier solaire, il n'est pas évident de suivre les mouvements de la terre». C'est par ces propos que le professeur Loth Bounatiro, docteur d'Etat en astronomie et astrophysique, a commenté le séisme de magnitude 5,3 sur l'échelle de Richter qui a frappé Oran à 23h24. Pour ce scientifique, cette secousse tellurique était prévisible dans le monde entier, l'Algérie y compris, et il faut s'attendre à d'autres activités sismiques dans les prochains jours et les prochains mois, avril/mai et septembre/octobre. Ce phénomène s'explique par le fait, dira M. Bounatiro, que «la terre a des moments où elle est prédisposée à dégager un surplus d'énergie tellurique. Cela se passe généralement en phase lunaire. C'est-à-dire en nouvelle et pleine lune». Le tremblement de terre dans les wilayas d'Oran et Tiaret a frappé au début du mois de Moharem, coïncidant avec la nouvelle lune. Une autre secousse est prévue vers le quinze du mois lunaire qui sera suivie par une troisième secousse vers la fin du mois», a indiqué, hier, M. Bounatiro pour expliquer ce phénomène naturel à l'intérieur du mois. Interrogé sur la puissance du séisme prévu dans les prochains jours, M. Bounatiro revient au violent séisme qui a affecté Alger et sa région le 21 mai 2003, faisant plus de 2.000 morts et plus de 10.000 blessés. Il souligne sur ce point que pour parler de l'activité sismique à travers les années, il faut savoir que les mouvements de la terre sont comptés dans un cycle de 11 ans. Le cycle maximum de l'activité solaire a été enregistré en 2003. Une année marquée par de violents séisme à travers le monde dont l'Algérie, et de grandes chaleurs». M. Bounatiro, précise que «l'année 2008 marque la moitié de ce cycle et l'activité solaire est au minimum». Ceci pour expliquer que la puissance des prochains séismes ne sera pas aussi violente que celle de 2003. «Nous vivons en 2008 ce que nous avons vécu en 1996, marquée par une activité sismique moyenne plus ou moins. Cela dépend des interférences géophysiques», dira ce scientifique. Cependant, souligne notre interlocuteur, «l'année 2008 sera une année froide. On le voit, déjà, avec les pluies qui se sont abattues sur notre pays. Le niveau des barrages qui a augmenté et les inondations enregistrées». Poursuivant son explication de ce phénomène naturel, l'astrologue annonce, en se basant sur des études faites sur l'activité sismique et les phénomènes naturels que «l'année 2014 sera semblable à celle de 2003. Elle sera caractérisée par de violents séismes et de grandes chaleurs». Pour le professeur, il est temps de se préparer, dès maintenant, à cette situation. Pour faire face à une catastrophe naturelle, il faut un travail de plusieurs années et beaucoup de moyens dont nous ne disposons pas actuellement». Le spécialiste ouvre une parenthèse sur ce point et insiste sur la nécessité de bien construire les habitations et de commencer à éduquer la population et lui apprendre comment se comporter en cas de catastrophes naturelles. «Il faut ouvrir divers canaux de communication pour préparer la population. Le Japon qui vit avec le tremblements de terre au quotidien est arrivé à maîtriser la situation en mettant tous les moyens matériels et humains à l'oeuvre et en éduquant la population. Un séisme se prépare avant et après. Au moment de la secousse, il n y a rien à faire», conclut M. Bounatiro.


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