Algérie

Les présidents des clubs « pessimistes »


Les présidents des clubs « pessimistes »
Au cours d'une réunion entre le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, et les présidents des clubs professionnels, tenue mercredi dernier, il a été décidé de plafonner les salaires des joueurs à partir de la saison prochaine, et ce, pour faire face à la crise financière à laquelle font face plusieurs formations des deux paliers. D'ailleurs, un barème a même été arrêté suivant le statut des joueurs. On parle d'un salaire mensuel ne dépassant pas 1,2 million de dinars pour un international confirmé alors que les autres percevront entre 200.000 et 800.000 DA. Cependant, beaucoup de présidents de club se montrent « pessimistes » quant à l'application d'une telle mesure. Et pour cause, ils craignent que certains recourent aux dessous-de-table afin de maintenir leurs joueurs dans leurs effectifs ou d'user du même procédé afin de faire venir les meilleurs joueurs du championnat. Un sujet qui a été évoqué lors de la réunion de mercredi dernier, mais sans pour autant trouver la meilleure formule pour éviter cet éventuel problème. Pour combattre un tel fléau, la majorité des présidents des club des Ligues 1 et 2, présents à la réunion de mercredi dernier, ont exigé des « sanctions sportives » contre les formations ne respectant pas les nouvelles dispositions relatives au plafonnement des salaires des joueurs.Des « sanctions sportives » contre les réfractairesC'est, en tout cas, ce qu'a appris l'APS, hier, auprès des intéressés. Selon le président du MO Béjaïa, Akli Adrar, il a été proposé d'infliger des sanctions sportives allant jusqu'à la rétrogradation des clubs réfractaires. Il a ajouté que les partisans de cette proposition ont exigé qu'un texte de loi soit promulgué dans ce sens. Mais pour certains présidents, un tel acte relève du pénal, et dans ce cas, il faudra que l'affaire soit portée en justice, a fait savoir la même source. En attendant, le débat reste ouvert. Entre les avis des uns et des autres, la polémique enfle, au moment où les observateurs prédisent des difficultés énormes pour l'application de cette nouvelle disposition.


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