Début de la campagne électorale et premires recours des candidats. C'est ainsi que les responsables de la Commission nationale de surveillance de l'élection présidentielle (CNSEL) ont reçu les premiers recours dont les plus en vue sont relatifs à l'intervention des candidats ou de leurs représentants dans les médias publics (télévision, radio et presse écrite) et la couverture de la télévision des déplacements des postulants sur le terrain. Selon le président de la CNSEL, Fatah Boutebik (représentant du candidat Abdelaziz Belaïd du Front El Moustakbal), rencontré, hier, au siège de cette instance à Alger, plusieurs candidats se sont plaints du fait qu'un postulant a bénéficié d'une tranche horaire relativement plus importante que celle qui leur a été réservée dans le cadre des interventions dans les médias publics. « Nous sommes en train d'étudier cette question en vertu du code électoral, mais aussi auprès des responsables des médias concernés pour tenter d'y remédier », indique M. Boutebik en insistant sur l'impératif d'une répartition équitable entre l'ensemble des candidats en vertu des résultats du tirage au sort effectué vendredi. Autre « couac » : le candidat du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a saisi la commission, en raison de l'« absence » des caméras de la Télévision nationale au cours de son déplacement de proximité dans la wilaya d'El Bayadh. Ce à quoi le président de la CNSEL répond que les programmes de sortie sur le terrain ont été clairement ficelés auparavant. Toutefois, il a assuré que la Commission saisira les responsables du média concernés, « dans le cadre de l'application de la loi et des accords passés avec ces organismes ». Par ailleurs, le président de la CNSEL a mis en avant le rôle joué par les nouvelles chaînes de télé privées. « Je crois que la liberté de la presse va de pair avec la liberté de ce scrutin. Donc, je pense que ces nouveaux espaces médiatiques sont en train de jouer un rôle positif dans le cadre de cette campagne », a-t-il estimé. Sur le plan organisationnel, M. Boutebik se félicite de la mise en place de l'ensemble des commissions au niveau des wilayas, et de façon « hautement démocratique ». Il s'agit, explique-t-il, d'une première dans l'histoire électorale du pays où les structures locales ont été installées sans recourir à une intervention centrale, signe de « maturité de l'action politique ». Dans le même sens, cette élection présidentielle viendra, selon lui, enrichir l'expérience électorale dans le sens où les enseignements qui seront tirés au lendemain du 17 avril prochain seront pris en considération dans le cadre d'éventuels amendements de la loi électorale. M. Boutebik se félicite également de la coopération entre la CNSEL et la Commission nationale de supervision, composée de magistrat et chargée également de veiller à la transparence du scrutin.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 24/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amine G
Source : www.horizons-dz.com