C'est la rentrée des classes pour nos chérubins. Certains, parmi eux, font conaissance pour la première fois avec les bancs de l'école tout en étant séparés de leurs parents. «Certains enfants vont vivre ce moment comme une menace car ils n'ont pas une idée ou vision claire du milieu ambiant», déclare la psychologue Abib G. Ces enfants vont, en effet, se poser des questions et présenteront «des troubles de comportements» surtout quand il y a «le terrain prédisposant», explique la psychologue. «C'est, ajoute-t-elle, une réaction normale de l'enfant et tout rentre dans l'ordre au bout de quelques jours ». Seuls «les enfants qui ont été bien préparés par leurs parents acceptent la séparation», dit-elle. La réaction est plus sereine chez ceux qui ont bénéficié d'un encadrement adéquat dans les crèches. Celles-ci permettent à l'enfant de côtoyer, de se familiariser, très tôt, à d'autres enfants . Mais il y a comme quelque chose d'inachevé dans ces crèches au vu des insuffisances. «Sont-elles des crèches qui obéissent aux normes psychologiques '», s'interroge la psychologue. Il faut savoir qu'un psychologue peut intervenir dans les crèches comme c'est la règle dans les pays développés. Et d'enchaîner : «les parents trouvent des difficultés pour mettre les enfants dans ces crèches par rapport au climat qui y règne et au staff dirigeant». La psychologue préconise, à l'effet, «un staff et un personnel qualifiés» à même «d'encadrer» efficacement les enfants. Ceci pour les grandes villes du pays. Dans les zones rurales, c'est une autre paire de manches étant donné que l'enfant baigne dans «sa famille élargie à grand-mère» et d'autres. C'est le schéma traditionnel de la famille algérienne qu'on aimerait, sans doute, voir évoluer par rapport aux enjeux et règles de la vie moderne qui prédéfinissent le développement harmonieux de l'enfant. «Les parents ont recours, de plus en plus, à la crèche dans ces zones reculées», fait remarquer la psychologue. L'importance de la psychologie dans les maternelles et les écoles a fait ses preuves sous d'autres cieux en ce sens qu'elle a aidé à prendre en charge les enfants en difficulté. «Ce serait bien de voir des psychologues dans nos écoles. Ils pourront aider à régler les problèmes qui se posent aux enseignants et aux parents», dira-t-elle.Â
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Posté Le : 10/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Douik.
Source : www.horizons.com