Algérie

Les premiers mots du DTN, Saïd Haddouche : «L'objectif est de former des entraîneurs pour qu'à l'avenir le sélectionneur soit local»



«Je mettrai en place une structure, puis je céderai le flambeau.» «La DTN doit être au service des entraîneurs.» «Je veux aider le football algérien par mon projet d'avenir.»Installé le 8 juillet dans son nouveau poste de directeur technique national, Saïd Haddouche livre ses premiers mots au Buteur. Le nouveau responsable de la formation en Algérie, qui possède une très riche expérience dans ce domaine, pour avoir déjà occupé des fonctions très importantes au sein de la Fédération belge de football, estime que la formation des entraîneurs doit être le point le plus important. D'ailleurs, il nous a annoncé qu'il axera son travail sur cet aspect-là : «Mon objectif est de former les entraîneurs. C'est une mission très importante, car dans la formation, il faut qu'il y ait de très bons entraîneurs. Je pense que si on forme bien, la fédération n'aura pas à recourir à des techniciens étrangers pour prendre en main la sélection nationale. C'est ce que je veux réaliser. J'espère qu'on pourra atteindre cet objectif, afin que le sélectionneur soit local à l'avenir.»
«Je mettrai en place une structure, puis je céderai le flambeau»
Saïd Haddouche parle d'une mission imminente, celle de mettre en place une structure afin d'assurer une bonne assise, avant de céder le flambeau : «Ma première mission, c'est de mettre en place une structure. Il faut qu'il y ait des départements et chacun aura une mission bien précise, comme celle de la formation des entraîneurs, etc. C'est comme ça qu'on aura une très bonne DTN, mais surtout efficace. La DTN doit être bien structurée, pour céder le témoin aux autres générations. Moi, je pense toujours à demain, et il faut qu'on prépare notre relève.»
«La DTN doit être au service des entraîneurs»
Pour le nouveau DTN, la structure qu'il dirige doit être au service des entraîneurs. Il explique sa théorie : «Moi, j'ai toujours pensé que la DTN a un rôle très important dans la formation. C'est pour cela que j'estime qu'elle doit être au service des entraîneurs et des éducateurs. C'est cet organisme qui doit montrer et expliquer tout aux entraîneurs. C'est cette structure qui doit ramener aux entraîneurs la matière pour la mettre à leur disposition et non pas l'inverse. S'il le faut, on ramènera des compétences de l'extérieur pour bénéficier de leur expérience, leur vécu et leur savoir. Et si on arrive à concrétiser tout ça, nous pourrons céder la place tranquillement, car l'avenir est assuré. Dans le football, il faut toujours penser à l'avenir, c'est le point le plus important.»
«Il faut bien s'occuper des joueurs locaux»
Pour Saïd Haddouche, la DTN doit aussi s'occuper des joueurs locaux, en les structurant comme il se doit et les valoriser. Il ajoutera à ce sujet : «A mon avis, il faut aussi s'occuper des footballeurs locaux, à travers la réalisation des centres de formation. Vous savez, ces derniers aident beaucoup le joueur à réussir sa carrière. Ils offrent une bonne assise à tous les joueurs. Si les footballeurs auront besoin d'une formation, on doit les aider, c'est clair».
«Même le football européen traverse une crise»
Saïd Haddouche estime que même le football européen traverse une crise : «A présent, même le football européen traverse une crise. Même là-bas, on n'a pas assuré la formation. Le football a beaucoup évolué. Quand on entend Arrigo Sacchi critiquer les Anglais, en disant qu'ils sont très en retard sur le plan tactique et technique, on comprend tous alors qu'en Angleterre, on exige tout d'abord des joueurs d'être des internationaux. Au cours du dernier colloque international sur la formation d'Alger, j'avais dit ça devant les étrangers.»
«Pour les Equipes nationales de jeunes, je préfère prendre tout mon temps»
Concernant les Equipes nationales de jeunes, c'est Saïd Haddouche et la structure qu'il dirige qui va nommer les différents staffs, en nous avançant : «Pour les staffs des Equipes nationales jeunes, je préfère prendre tout mon temps. D'abord, je vais écouter tous les spécialistes, faire une évaluation des choses et voir le profil rechercher, ce dont ont besoin nos jeunes, pour mettre en place un projet de jeu, avant de nommer les staffs. En tout cas, il faut se poser des questions. Pourquoi a-t-on échoué par le passé ' C'est le point le plus important pour éviter cette dynamique d'échec».
«J'ai accepté la proposition de la FAF sans émettre la moindre condition»
Avant de conclure, Saïd Haddouche nous dira qu'il a accepté la proposition de la FAF sans poser la moindre question, car il veut à tout prix aider le football algérien : «Vous savez, j'ai vite accepté la proposition de la FAF, sans poser la moindre condition. Je ne pouvais dire non, car je veux aider le football algérien, de par mon expérience et mon savoir».
«Je veux aider le football algérien par mon projet d'avenir»
Haddouche dira en conclusion : «Je veux aider le football algérien par un projet d'avenir. Moi, je parle et je pense toujours à demain, c'est le plus important. Un projet ambitieux, c'est celui qui se penche sur l'avenir. Dans le football, il faut toujours penser à demain, pour assurer la relève. Les Européens pensent ainsi. En Algérie, nous avons des compétences, mais il faut seulement les bien structurer. Lors du dernier colloque, j'étais vraiment surpris et surtout content de constater qu'il y a des compétences chez nous en Algérie. C'est pour cela que j'estime que ce premier colloque international est une réussite totale».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)