Algérie

Les prémices d'une autre crise réuniesRéunion aujourd'hui du bureau politique et des députés du FLN



Les prémices d'une autre crise réuniesRéunion aujourd'hui du bureau politique et des députés du FLN
Même si elle est qualifiée par le coordonnateur Abderrahmane Belayat de «réunion classique et ordinaire qui sera consacrée à la préparation de la prochaine session parlementaire», la rencontre aujourd'hui des membres du bureau politique du FLN et des députés risque de prendre une tournure inattendue, d'autant que le clan de l'ex-président du groupe, Tahar Khaoua, qui s'acharne sur Belayat, compte la boycotter.Le bureau politique du parti du Front de libération nationale (FLN), qui se réunit donc aujourd'hui au siège du parti à Alger avec les membres du parti à l'Assemblée nationale populaire (APN), devrait aborder seulement «la bonne préparation» de la session d'automne de l'APN aux plans politique, organisationnel et structurel, précise la même source.
Une réunion, selon un récent communiqué du parti, où les participants «procéderont à un échange de vues» avec les députés autour de «dossiers et questions de l'heure».
Mais selon les développements de la situation au sein du parti, plus précisément du groupe parlementaire, il est attendu que «les points de vue» se transforment en «coups de force».
Et pour cause, le président sortant du groupe parlementaire du FLN, Tahar Khaoua, qui a, rappelons-le, rejeté la liste des députés «placés» par Belayat dans les différentes structures de l'APN, a lancé un appel à ses pairs les invitant à «boycotter» la séance, leur rappelant qu'ils devraient se conformer au règlement intérieur de la chambre basse du Parlement et des statuts du parti.
Khaoua déclare ne pas reconnaître «celui qui s'est auto-proclamé responsable du parti s'adjugeant par là même des prérogatives qui ne sont pas les siennes, en l'absence d'un secrétaire général», allusion au coordonnateur du parti, Abderrahmane Belayat.
Tahar Khaoua maintient l'idée d'élections des membres qui doivent représenter le FLN dans les structures de l'assemblée, accusant Belayat de «s'ingérer dans les affaires du Parlement».
Même si l'appel de Khaoua concerne le boycott de la séance, certaines indiscrétions parlent d'un «forcing» pour perturber la rencontre. Pour Kassa Aïssi, membre du bureau politique, Tahar Khaoua,qui est «libre de se prononcer», ne représente «que l'ombre de lui-même».
La rencontre, selon lui, doit être supervisée par le bureau politique car «le mandat de Khaoua a pris fin». Abderrahmane Belayat avait fait part de son «entière disponibilité» à examiner toutes les approches et idées exprimées par les élus lors de la prochaine réunion tout en réaffirmant ne pas être prêt à «revenir sur les décisions» qu'il a prises précédemment, c'est-à-dire la nomination des élus dans les structures de l'APN.
Défendant son «choix, Belayat a affirmé avoir «mené de larges consultations auprès des membres du bureau politique» et a révélé avoir pris connaissance d'informations «selon lesquelles des parties guettaient l'opération pour semer l'anarchie et mener des tentatives visant à compromettre la crédibilité et la réputation du parti», d'où son recours «à la désignation».
Le bras de fer continue ainsi au FLN qui risque de s'engouffrer dans une autre crise dont les ramifications nuiront au bon fonctionnement des institutions de l'Etat (APN).


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