Algérie

Les précisions de Ouyahia


Le Premier ministre Ahmed Ouyahia, qui dévait présenter la déclaration de politique générale devant les députés ces jours- ci, ne le fera finalement pas.Le Premier ministre Ahmed Ouyahia, qui dévait présenter la déclaration de politique générale devant les députés ces jours- ci, ne le fera finalement pas.
L'information est officielle et c'est le Premier ministre qui le confirme,par le biais des services du Premierministère. En effet, hier, ces derniers ont confirmésqu'Ahmed Ouyahia ne se déplacera pas ausiège de l'APN pour défendre son bilan,mais, en même temps, ils ont démenti lesinformations selon lesquelles il lui auraitété interdit, par la présidence de laRépublique, de se présenter devant lesdéputés.
"Certains médias ont affirmé quela présidence de la République auraitdemandé au Premier ministre de ne pas présenterla déclaration de politique généraledu gouvernement devant le Parlement. Cesmêmes médias ont affirmé aussi, que cetteprésentation était prévue pour le 16décembre", ont d'emblée indiqué les servicesdu Premier ministère, dans leurs précisionspubliées sur le site du Premierministère pour en venir ensuite au vif dusujet. "Les services du Premier ministredémentent cette information.
Le retard dansla présentation de la déclaration de politique
générale est du à un agenda politiqueet diplomatique très chargé. A titred'exemple, le Premier ministre recevra du16 au 18 de ce mois, son homologue de laRépublique de Corée", précise cette mêmesource. Ainsi donc, à en croire les précisionsd'Ahmed Ouyahia, la présidence dela République, contrairement aux informationsparues dans certains médias, neserait pas à l'origine de l'annulation ou dureport de la présentation de la déclarationde politique générale devant les députés,
qui était prévue normalement la semaineprochaine. Selon ces informations, la présidence de la République voyait d'un mauvais oeil le déplacement que devait effectuerAhmed Ouyahia à l'APN, à cause, principalement, du contexte politique actuel. Un contexte marqué par, dit-on, l'exacerbation des luttes au sommet de l'Etat autour de laquestion des élections présidentielles d'avril prochain et le flou sur cette échéance. Ce d'autant, qu'il sera peut êtrequestion, comme l'accréditent certaines initiatives politiques émises par des partis politiques, d'un probable report de ce scrutin et donc, d'une possible prorogation du mandat du président de la République.
C'est dans ces conditions, marquées par une grande opacité, que le Premier ministre devait présenter la déclaration de politique générale et défendre, par la même, le bilan de l'action du gouvernement. Or, disent encore de nombreux analystes, des cercles politiques influents s'opposaient fortement à cette action, dans le but d'empêcher le Premier ministre de se servir du perchoir de l'APN, à des fins politiques personnels. Car, dans ces mêmes cercles politiques, on prête à Ahmed Ouyahia l'ambition d'être de la course à la succession du président Bouteflika, dans le cas ou ce dernier ne se représenterait pas pour un 5e mandat.
Mais, Ahmed Ouyahia ne semble pas avoir abandonné l'idée de défendre le bilan du gouvernement devant les députés puisque, dans les précisions présentées par les services du Premierministère, il est juste fait mention de "retard" et nullement question d'une annulation pure et simple. Notons que la déclaration de politique générale est une obligation constitutionnelle. Le gouvernement,conformément à l'article 98 de la Constitution, "doit présenter annuellement à l'Assemblée populaire nationale, une déclaration de politique générale. Celle-ci donne lieu à débat sur l'action du gouvernement".
L'information est officielle et c'est le Premier ministre qui le confirme,par le biais des services du Premierministère. En effet, hier, ces derniers ont confirmésqu'Ahmed Ouyahia ne se déplacera pas ausiège de l'APN pour défendre son bilan,mais, en même temps, ils ont démenti lesinformations selon lesquelles il lui auraitété interdit, par la présidence de laRépublique, de se présenter devant lesdéputés.
"Certains médias ont affirmé quela présidence de la République auraitdemandé au Premier ministre de ne pas présenterla déclaration de politique généraledu gouvernement devant le Parlement. Cesmêmes médias ont affirmé aussi, que cetteprésentation était prévue pour le 16décembre", ont d'emblée indiqué les servicesdu Premier ministère, dans leurs précisionspubliées sur le site du Premierministère pour en venir ensuite au vif dusujet. "Les services du Premier ministredémentent cette information.
Le retard dansla présentation de la déclaration de politique
générale est du à un agenda politiqueet diplomatique très chargé. A titred'exemple, le Premier ministre recevra du16 au 18 de ce mois, son homologue de laRépublique de Corée", précise cette mêmesource. Ainsi donc, à en croire les précisionsd'Ahmed Ouyahia, la présidence dela République, contrairement aux informationsparues dans certains médias, neserait pas à l'origine de l'annulation ou dureport de la présentation de la déclarationde politique générale devant les députés,
qui était prévue normalement la semaineprochaine. Selon ces informations, la présidence de la République voyait d'un mauvais oeil le déplacement que devait effectuerAhmed Ouyahia à l'APN, à cause, principalement, du contexte politique actuel. Un contexte marqué par, dit-on, l'exacerbation des luttes au sommet de l'Etat autour de laquestion des élections présidentielles d'avril prochain et le flou sur cette échéance. Ce d'autant, qu'il sera peut êtrequestion, comme l'accréditent certaines initiatives politiques émises par des partis politiques, d'un probable report de ce scrutin et donc, d'une possible prorogation du mandat du président de la République.
C'est dans ces conditions, marquées par une grande opacité, que le Premier ministre devait présenter la déclaration de politique générale et défendre, par la même, le bilan de l'action du gouvernement. Or, disent encore de nombreux analystes, des cercles politiques influents s'opposaient fortement à cette action, dans le but d'empêcher le Premier ministre de se servir du perchoir de l'APN, à des fins politiques personnels. Car, dans ces mêmes cercles politiques, on prête à Ahmed Ouyahia l'ambition d'être de la course à la succession du président Bouteflika, dans le cas ou ce dernier ne se représenterait pas pour un 5e mandat.
Mais, Ahmed Ouyahia ne semble pas avoir abandonné l'idée de défendre le bilan du gouvernement devant les députés puisque, dans les précisions présentées par les services du Premierministère, il est juste fait mention de "retard" et nullement question d'une annulation pure et simple. Notons que la déclaration de politique générale est une obligation constitutionnelle. Le gouvernement,conformément à l'article 98 de la Constitution, "doit présenter annuellement à l'Assemblée populaire nationale, une déclaration de politique générale. Celle-ci donne lieu à débat sur l'action du gouvernement".
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