Algérie

Les précisions de la rédaction





Le document souligne, par ailleurs, qu’en procès d’appel, le chef d’inculpation d’atteinte à un précepte de l’Islam n’a pas été retenu contre le prévenu, lequel aurait été jugé pour destruction de biens d’autrui. Et à la mise au point de conclure qu’«Il apparaît donc qu’une affaire, aussi ordinaire soit-elle, a été exploitée outrageusement et à des fins inavouées». La mise au point du parquet appelle de notre part les précisions suivantes :
Concernant le grief de destruction de bien d’autrui, l’avocat de la défense, Me Laïd Sadeg, soutient certes que suite à son arrestation, le jeune Fares Bouchouata s’est débattu avec les policiers et a cassé une vitre du commissariat.
Un fait retenu contre lui en plus du délit de non observance du jeûne. A propos du jugement retenu par la cour d’appel, lundi dernier, le même avocat est catégorique et contredit la version du parquet. A aucun moment les magistrats n’ont parlé de juger un seul chef d’inculpation, affirme-t-il, en précisant que «le juge a prononcé ouvertement et en public la formule de  confirmation du jugement du tribunal de première instance». Soit deux ans de prison ferme pour atteinte à un précepte de l’Islam et destruction de biens d’autrui. L’avocat tient pour témoins tous ses collègues en robe noire présents à l’audience en plus du greffier qui a rédigé les minutes du procès.           
 


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