Algérie

Les précisions de Djoudi Finances, paiement des impôts par le Net


Les précisions de Djoudi                                    Finances, paiement des impôts par le Net
Dès 2013, le paiement des impôts se fera par le Net. L'information a été confirmée par le ministre des Finances en marge de son audition auprès de la chambre haute du Parlement portant sur la loi de Finances de 2013. Si M. Djoudi n'est pas entré dans le détail de l'opération il a néanmoins précisé que le dossier sera pris en charge par la direction générale des impôts. Interrogé sur la question, docteur Abdelhak Laamiri, expert en économie, nous a répondu que techniquement et financièrement l'Algérie est habilitée à le faire. D'autant que des entreprises d'informatique nationales, publiques et privées, existent chez nous et peuvent mettre sur rail ce projet et le faire aboutir, pour peu qu'il y ait une volonté politique qui donne le la au projet. Sur ce sujet Dr Laamiri nous a rappelé que plusieurs programmes du même acabit ont déjà été annoncés à l'instar d'Ousratic, du passeport biométrique ou encore l'informatisation des registres de commerce mais rien n'est officiel pour l'instant. L'affaire est donc à suivre. Une autre affaire est en cours, il s'agit précisément de l'affaire Djezzy et de l'appel de l'ancien patron d'OTA, Naguib Sawiris, à l'arbitrage international contre l'Algérie.
Affaire Sawaris-Algérie
Selon la presse française M. Sawiris aurait demandé réparation pour le préjudice qu'il aurait subi dans l'affaire Djezzy. En fait il réclame la bagatelle de 5 mds usd en dommages et intérêts. Sollicité sur cette affaire le premier argentier du pays a fait cas des décisions d'Alger, laquell a, de son côté, engagé l'arbitrage de deux cabinets : l'un interne et l'autre externe. Il a toutefois réchauffé l'info de l'Hexagone en rappelant que cette affaire courrait «depuis plusieurs mois». Il a, en ce sens, disconvenu d'une autre procédure d'arbitrage contre l'Algérie faite par l'ex-patron d'OTA. L'autre volet sur lequel est revenu le ministre est le crédit à la consommation,
Crédit à la conso au pas '
Le ministre a fait la parallèle avec le flux commercial. Il a rappelé que ces prêts profitaient aux importations et donc sont sans production. En contre-partie les exportations gardent la même configuration.
Elles sont faites essentiellement d'hydrocarbures. Pour équilibrer le flux commercial M. Djoudi a avancé le préalable d'une production nationale génératrice d'emplois en Algérie pour le retour du crédit à la consommation. Gardant le cap sur les chiffres, par ailleurs le ministre a tenu à lever l'équivoque sur les différences des indices économiques affichées par son département et ceux du FMI. Ils sont liés à deux prévisions de croissance différentes du secteur énergétique en Algérie. Alors que l'Algérie prévoit une croissance de 4,4% du secteur des hydrocarbures
Djoudi contre une réglementation
bancaire islamique
Pour justifier sa décision le ministre est revenu sur le cadre réglementaire du fonctionnement actuel des banques. Efficient depuis des années et sans contrainte réglementaire il ne voit pas l'intérêt de le substituer par un autre. La dernière question a porté sur l'impact de la conjoncture économique mondiale sur notre pays. Le ministre n'a pas écarté le risque de ses retombées chez nous avec notamment le recul de la demande sur les produits énergétiques. Néanmoins, explique-t-il, "la gestion financière prudentielle menée par l'Algérie serait en mesure de contenir cet impact". Pour étayer ces propos Il a cité le remboursement anticipé de la dette publique extérieure, qui a été ramenée de 28 milliards de dollars (55% du PIB) en 1999 à 410 millions de dollars seulement à fin septembre dernier. Il a en outre insisté sur la diversification de l'économie nationale
Dès 2013, le paiement des impôts se fera par le Net. L'information a été confirmée par le ministre des Finances en marge de son audition auprès de la chambre haute du Parlement portant sur la loi de Finances de 2013. Si M. Djoudi n'est pas entré dans le détail de l'opération il a néanmoins précisé que le dossier sera pris en charge par la direction générale des impôts. Interrogé sur la question, docteur Abdelhak Laamiri, expert en économie, nous a répondu que techniquement et financièrement l'Algérie est habilitée à le faire. D'autant que des entreprises d'informatique nationales, publiques et privées, existent chez nous et peuvent mettre sur rail ce projet et le faire aboutir, pour peu qu'il y ait une volonté politique qui donne le la au projet. Sur ce sujet Dr Laamiri nous a rappelé que plusieurs programmes du même acabit ont déjà été annoncés à l'instar d'Ousratic, du passeport biométrique ou encore l'informatisation des registres de commerce mais rien n'est officiel pour l'instant. L'affaire est donc à suivre. Une autre affaire est en cours, il s'agit précisément de l'affaire Djezzy et de l'appel de l'ancien patron d'OTA, Naguib Sawiris, à l'arbitrage international contre l'Algérie.
Affaire Sawaris-Algérie
Selon la presse française M. Sawiris aurait demandé réparation pour le préjudice qu'il aurait subi dans l'affaire Djezzy. En fait il réclame la bagatelle de 5 mds usd en dommages et intérêts. Sollicité sur cette affaire le premier argentier du pays a fait cas des décisions d'Alger, laquell a, de son côté, engagé l'arbitrage de deux cabinets : l'un interne et l'autre externe. Il a toutefois réchauffé l'info de l'Hexagone en rappelant que cette affaire courrait «depuis plusieurs mois». Il a, en ce sens, disconvenu d'une autre procédure d'arbitrage contre l'Algérie faite par l'ex-patron d'OTA. L'autre volet sur lequel est revenu le ministre est le crédit à la consommation,
Crédit à la conso au pas '
Le ministre a fait la parallèle avec le flux commercial. Il a rappelé que ces prêts profitaient aux importations et donc sont sans production. En contre-partie les exportations gardent la même configuration.
Elles sont faites essentiellement d'hydrocarbures. Pour équilibrer le flux commercial M. Djoudi a avancé le préalable d'une production nationale génératrice d'emplois en Algérie pour le retour du crédit à la consommation. Gardant le cap sur les chiffres, par ailleurs le ministre a tenu à lever l'équivoque sur les différences des indices économiques affichées par son département et ceux du FMI. Ils sont liés à deux prévisions de croissance différentes du secteur énergétique en Algérie. Alors que l'Algérie prévoit une croissance de 4,4% du secteur des hydrocarbures
Djoudi contre une réglementation
bancaire islamique
Pour justifier sa décision le ministre est revenu sur le cadre réglementaire du fonctionnement actuel des banques. Efficient depuis des années et sans contrainte réglementaire il ne voit pas l'intérêt de le substituer par un autre. La dernière question a porté sur l'impact de la conjoncture économique mondiale sur notre pays. Le ministre n'a pas écarté le risque de ses retombées chez nous avec notamment le recul de la demande sur les produits énergétiques. Néanmoins, explique-t-il, "la gestion financière prudentielle menée par l'Algérie serait en mesure de contenir cet impact". Pour étayer ces propos Il a cité le remboursement anticipé de la dette publique extérieure, qui a été ramenée de 28 milliards de dollars (55% du PIB) en 1999 à 410 millions de dollars seulement à fin septembre dernier. Il a en outre insisté sur la diversification de l'économie nationale
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