Algérie

Les préalables de Amrani



Le feuilleton de la citadelle des Hamraoua se poursuit. De retour à pas de géants, conforté et réconforté, le coach Abdelkader Amrani, ne faisant certes pas des émules ni ne versant dans les envies machiavéliques, est plus que décidé à aller de l'avant dans sa besogne en s'imposant en homme de la situation et de...décision. Il s'agit notamment des mesures à prendre et qui ont trait à la liste des joueurs à maintenir dans le groupe devant porter le maillot rouge et blanc. Ayant totalement chamboulé «l'ordre établi», Amrani ouvre les premiers fronts de sa révolution. De prime abord, il signe son retour par le préalable à mettre en oeuvre dans l'immédiat en décidant de se passer des services d'au moins 10 joueurs les estimant «inaptes» à supporter les aléas et les contraintes du Championnat national. En agissant de telle sorte, Amrani a, en fait, signifié que l'alignement des joueurs devant affronter les différents rounds du championnat relève des attributs de l'entraîneur, les siens, et non pas des membres de la direction administrative. Cette direction n'a d'alternative que d'abdiquer étant donné que Amrani, ne choisit certes pas le moment adéquat pour frapper fort, mais il a toujours fonctionné de telle sorte, là où il passe dans les grands clubs où il a eu à diriger la barre technique. Résistant aux critiques mais relevant, à plus d'un titre, les défis qu'il lance, Amrani privilégie, cependant, ses choix qu'il défend tout en les assumant dans les pires crises frappant le club. D'ailleurs, aucun des Oranais n'ignore son abnégation quant à redresser la barre en ayant pris, l'année passée, en main les destinées du team alors que celui-ci se trouvait dans un état lamentable. Cela lui valu une notoriété de plus aussi bien chez les supporters qui ont exigé son maintien que chez les responsables l'ayant repêché après que la direction du club a «tenté» l'irréparable» en décidant, à desseins inexpliqués, de se passer de ses services. Son départ a d'autant plus été ressenti que son remplacement a constitué un véritable casse-tête chinois pour les responsables du club, ces derniers ont, à dessein également inavoué, opté pour un entraîneur étranger avant que les autorités locales n'interviennent pour stopper la machine hamraouie fonctionnant de façon archaïque, marquée par la gestion ne répondant aucunement aux normes normales. Sinon comment interpréter le fait de se lancer dans un recrutement en masse alors que le club est interdit d'embauche compte tenu des dettes l'asphyxiant' Celles-ci s'élèvent à plus de 20 milliards de centimes. Elles sont constituées des redevances réclamées par des joueurs n'ayant pas perçu un sou' «La direction du club a versé dans l'aventurisme», déplorent plus d'un connaisseur des secrets de la maison, regrettant par- là même que «le MC Oran se retrouve actuellement avec un effectif composé de plus de 30 joueurs ayant officialisé leurs contrats avec la maison des Rouge et Blanc». Au jour d'aujourd'hui, le club se retrouve, selon ses enfants, otage d'une gestion déplorable. D'ailleurs, l'on peine à décider, notamment en ce qui a trait au «renvoi» d'au moins 10 joueurs, ces derniers sont inscrits dans la case des joueurs professionnels ayant officialisé leur liaison avec le club, sans juger utile de prendre en compte les risques pouvant découler de cette démarche à hauts risques. Cette situation plonge le club dans une incertitude faute d'interlocuteur en raison du départ du DG du club, Rafik Cherrak.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)