Les pratiques susceptibles de fausser la salât (prière)

L'omission de l'un des rites fondamentaux de la salât ou l'une de ses pratiques obligatoires telles que la formulation de l'intention, la récitation du Coran, la génuflexion ou autre que ce soit de manière volontaire, par méconnaissance ou par oubli, à l’exception de la mauvaise orientation (la qibla), la purification de la souillure ou le fait de se couvrir le corps pour lesquels l'omission par oubli est quelque peu tolérée sous réserve de refaire la salât à son temps ;
L'omission de la formule de Takbir (Allaho Akbar) trois fois de suite ;
L'omission de la formule « sami’a laho liman hamidah » (Que Dieu entende celui qui le louange) qui risque de fausser la salât si elle n’est pas compensée par une prosternation de l’oubli (soujûd assahw) ;
L’ajout de certaines pratiques tant de manière volontaire que par oubli ;
Le rire aux éclats ;
Le fait de parler sauf pour attirer l’attention de l’imam sur une quelconque omission ;
L'action de boire ou de manger ;
L'excès de mouvement et le fait d’avoir un air d’amusement ;
Le fait de repousser une colique ou les gaz intestinaux ;
Le fait d’être préoccupé au point de ne plus savoir de quelle salât on s’acquitte ;
Le fait de s'appuyer contre un mur ou un bâton sans raison valable ;
Le fait de se rappeler une salât prescrite ratée en son temps ;
L'accomplissement de la salât dans la Kaâba ou sur son toit ;
Le fait, de se rappeler la présence d’eau après avoir accompli la lustration pulvérale ;
La différence de l'intention de l’orant et de celle de l'imam ;
L’invalidité de la salât de l'imam pour une raison autre que l'oubli, la souillure ou le fait qu’il accomplit une autre salât que celle de l’orant qui l’imite ;
L'omission volontaire de l'une des pratiques relevant de la sounna à caractère obligatoire.