Le Syndicat national des praticiens de santé publique se met en ordre de bataille. Il s'insurge contre certaines décisions du ministère de la Santé. Il dit non à l'ouverture de la formation médicale au privé et dénonce le refus de l'accès au grade des médecins généralistes.Le Syndicat national des praticiens de santé publique se met en ordre de bataille. Il s'insurge contre certaines décisions du ministère de la Santé. Il dit non à l'ouverture de la formation médicale au privé et dénonce le refus de l'accès au grade des médecins généralistes.Le président du SNPSP, Lyes Merabet, s'est montré virulent. Lors d'un point de presse, il a déclaré que "les autorités veulent démanteler le secteur public". Selon lui, il y a des pressions sur les sections syndicales des CHU pour qu'ils renoncent à certaines décisions. Parmi les quelles, figurent l'accès au grade de certains praticiens qui est toujours reportée. Le syndicat exige de publier les résultats des concours effectués le mois de juin dernier et maintient que "les décisions ont été appliquées partiellement".Cette situation est en contradiction avec les instructions du ministre de la Santé sur la publication des résultats avant la fin de l'année. Des cas de plusieurs wilayas ont été signalés par le syndicat qui dénonce les propos de certains responsables sur l'absence de postes budgétaires pour les praticiens ayant accès à des grades supérieurs.Pourtant le ministre Boudiaf a toujours réitéré que le secteur de la Santé est non concerné par les restrictions budgétaires et que les ressources existent pour le recrutement ou la promotion des médecins du secteur public. Un point sur lequel le Syndicat des praticiens du secteur public va devoir exiger son application. C'est aussi une défaillance dans le statut de la corporation.L'autre point de discorde est celui de l'ouverture de la formation médicale au privé que le syndicat récuse totalement et la qualifie « d'aventure hasardeuse ». Le fait que les autorités de la santé aient décidé d'implanter des CHU de 500 lits du privé et de mettre une formation à la carte pour des établissements privés est perçue comme une atteinte au secteur public qui enregistre selon le Dr Merabet de "dysfonctionnements et dont il a besoin d'être soutenu".Les structures sanitaires publiques qui sont incluses dans le plan de la réforme hospitalière ont bénéficié jusque-là d'une rénovation de leurs enceintes qui touchent prés de 182 établissements entre CHU et polycliniques et centres de santé de proximité. Ce plan devrait se poursuivre même s'il y a un gel momentané de 5 grands CHU à travers le pays.Cela étant, le ministre de la Santé n'a jamais caché son amertume sur certaines pratiques médicales où certains praticiens du public font la double vacation chez le privé et orientent délibérément les malades du secteur public vers les cliniques privées. Sur ce point, le syndicat est contre ces pratiques mais veut d'autres assurances pour protéger le secteur public qui se noie dans des difficultés.Le président du SNPSP, Lyes Merabet, s'est montré virulent. Lors d'un point de presse, il a déclaré que "les autorités veulent démanteler le secteur public". Selon lui, il y a des pressions sur les sections syndicales des CHU pour qu'ils renoncent à certaines décisions. Parmi les quelles, figurent l'accès au grade de certains praticiens qui est toujours reportée. Le syndicat exige de publier les résultats des concours effectués le mois de juin dernier et maintient que "les décisions ont été appliquées partiellement".Cette situation est en contradiction avec les instructions du ministre de la Santé sur la publication des résultats avant la fin de l'année. Des cas de plusieurs wilayas ont été signalés par le syndicat qui dénonce les propos de certains responsables sur l'absence de postes budgétaires pour les praticiens ayant accès à des grades supérieurs.Pourtant le ministre Boudiaf a toujours réitéré que le secteur de la Santé est non concerné par les restrictions budgétaires et que les ressources existent pour le recrutement ou la promotion des médecins du secteur public. Un point sur lequel le Syndicat des praticiens du secteur public va devoir exiger son application. C'est aussi une défaillance dans le statut de la corporation.L'autre point de discorde est celui de l'ouverture de la formation médicale au privé que le syndicat récuse totalement et la qualifie « d'aventure hasardeuse ». Le fait que les autorités de la santé aient décidé d'implanter des CHU de 500 lits du privé et de mettre une formation à la carte pour des établissements privés est perçue comme une atteinte au secteur public qui enregistre selon le Dr Merabet de "dysfonctionnements et dont il a besoin d'être soutenu".Les structures sanitaires publiques qui sont incluses dans le plan de la réforme hospitalière ont bénéficié jusque-là d'une rénovation de leurs enceintes qui touchent prés de 182 établissements entre CHU et polycliniques et centres de santé de proximité. Ce plan devrait se poursuivre même s'il y a un gel momentané de 5 grands CHU à travers le pays.Cela étant, le ministre de la Santé n'a jamais caché son amertume sur certaines pratiques médicales où certains praticiens du public font la double vacation chez le privé et orientent délibérément les malades du secteur public vers les cliniques privées. Sur ce point, le syndicat est contre ces pratiques mais veut d'autres assurances pour protéger le secteur public qui se noie dans des difficultés.
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Posté Le : 14/02/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com