Algérie

Les pouvoirs publics tardent à répondre aux besoins des personnes âgée



Les pouvoirs publics tardent à répondre aux besoins des personnes âgée
Si l'espérance de vie a augmenté pour pratiquement toute l'humanité, le grand âge n'est pas sans engendrer des soucis de santé pouvant aller de petits bobos provoquant un inconfort à des pathologies souvent invalidantes. Ostéoporose, et, allant, fractures (notamment du col du fémur), athérosclérose, incontinence vésicale, démence dont la maladie d'Alzheimer à début tardif, maladie de Parkinson, dénutrition, insuffisance cardiaque, elles sont nombreuses les pathologies liées au vieillissement du corps humain. La souffrance physique des personnes âgées est forcément accompagnée d'une souffrance morale qui envenime leur fin de vie, avec ce sentiment d'être abandonnées à leur sort. D'où, souvent, une forte déprime qui tue petit à petit leur joie de vivre. Ce n'est pas une faute ?en ce qui concerne les proches? que d'essayer d'adoucir leurs vieux jours à travers un accompagnement de chaque instant, mais il ne faut pas oublier que le mode de vie actuel, à travers la cellule familiale rétrécie, «sacrifie» les personnes du 3e âge qui se retrouvent souvent seules. Un binôme (le vieux couple) qui se tient la main et qui conjugue ses douleurs jusqu'au départ de l'un ou de l'autre. Non pas que les enfants - désormais chefs de famille - ne soignent pas leurs parents malades, mais il n'est plus question de confort et de chaleur au sein d'une famille. Le comble est que, dans notre pays, point de structures dédiées à cette tranche d'âge qui se voit traitée avec beaucoup de légèreté, surtout en cas de maladie alors que leur prise en charge laisse beaucoup à désirer. Maintenant que les pouvoirs publics se sont rendus compte de la nécessité de disposer de services de gériatrie, on en est encore à épiloguer à ce sujet alors que les vieilles personnes dans notre pays continuent à rencontrer de l'indifférence dans la prise en charge de la maladie notamment. La fatalité se substitue dans les mentalités ?même dans le corps médical? à la nécessité absolue de bien s'occuper des personnes âgées et de réduire leur souffrance durant leur hospitalisation alors que la convalescence n'existe pas en milieu hospitalier. En 2012, l'Organisation mondiale de la santé qui a consacré la Journée mondiale de la santé au thème de la santé et du vieillissement, a mentionné que le nombre de personnes âgées de plus 65 ans dépassera celui des enfants de moins de 5 ans au cours des 5 prochaines années et que parmi les défis posés par le vieillissement de la population, «il est essentiel de préparer les soignants et les sociétés à répondre aux besoins des personnes âgées».R. M.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)