Algérie

«Les pouvoirs publics privilégient les bidonvilles» Enième mouvements de protestation à Bab El oued


«Les pouvoirs publics privilégient les bidonvilles»                                    Enième mouvements de protestation à Bab El oued
Des jeunes de la Casbah et de Bab El Oued dénoncent les autorités locales qui refusent de régler deux problèmes récurrents : logement et informel.
Des jeunes du quartier Casbah se sont rassemblés, dans la soirée de mardi, à Bab El Oued. Venue de la Rampe Arezki Louni (actuelle rampe, Louni Arezki), la centaine de protestataires sont déplacés, en début de soirée, à Bab El Oued. Revendication : un relogement rapide. «Les habitants des quartiers de la Casbah ne comprennent pas qu'ils soient tous les oubliés des différentes opérations qui bénéficient aux occupants des bidonvilles venues de l'intérieur du pays. Des habitants des baraques de la Basse Cabah, où je loge avec mes deux enfants, ont vite était relogés. Edawla (L'Etat) en a presque fini avec les baraques. Les occupants, tous étrangers à notre quartier, ont été relogés et nous qui vivotions dans des cagibis infectes on nous débite la même rengaine : «Patience, vous serez relogés dans un programme futur», s'indigne Akli, trentenaire dont la famille vit à plus de vingt dans une douera, qui a été «étayée» lors de l'opération du renforcement des logement, décidée par le ministère de la Culture.
«La Casbah a bénéficié de quotas de logements, détournés au profit d'anciennes notabilité de notre quartier. Ces mêmes personnes claironnent qu'ils veulent préserver notre patrimoine. La misère, c'est nous seuls qui l'a subissons, en partie à cause de leurs agissements. Où est le programme LSP de 500 logements ' Les élus de l'APC, qui se chamaillent depuis 2007, doivent répondre», enragent des jeunes qui ont occupé un temps la rampe Louni Arezki, avant de se diriger vers Bab El Oued, où ont été dépêché des CRS. Des escarmouches, vites maîtrisées, ont marqué cette énième soirée de rassemblement des jeunes de La Casbah.
Des jeunes du quartier de Bab El Oued ont rejoint les habitants de La Casbah, venus occuper la placette faisant face au commissariat de la sûreté de daïra. Les résidents de cette partie de la ville refusent le statu quo. « L'informel s'installe dans cette partie de la ville. Les autorités locales, à tous les niveaux, délèguent leurs prérogatives à la police qui laisse faire sans bousculer les revendeurs qui squattent des rues de la commune ». Les résidents soupçonnent l'existence de racket : « Les jeunes remplissent des couffins destinés à leurs copains emprisonnés avec l'argent du racket. Les voyous rançonnent les revendeurs qui acceptent de donner de l'argent de crainte de voir interdire d'étaler sa marchandise», assure un habitant de la commune, membre d'un comité de quartier, qui s'étonne de l'absence des autorités dans la commune de Bab el Oued.
«Les autorités laisse faire, veule-t-on rééditer un 5 octobre bis. Les autorités ne règlent pas les problèmes de la population mais les s'en lavent les main pour préserver leurs postes mais surtout les privilège mal acquis», s'indignent des résidents de Trois-Horloges. Nos tentative pour joindre les élus des APC de La Casbah et de Bab El Oued, dénoncés par les populations locales pour «leur indifférence », refusent de répondre à nos sollicitations.
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