Algérie

Les potentialités du marais



Le marais qui en période sèche s'étend sur 6 hectares renferme un plan d'eau aux contours et à la profondeur irréguliers. Le plus haut fond est à 5 mètres. Des algues roussis par le hale crèvent la surface de l'eau. Le paysage, si l'on consentait quelques menus aménagements, est magnifique. La proximité de la petite plage de Sidi Ali Lebhar, une mer souvent d'huile car enclose par deux longues digues, et la vue panoramique en contre fond de la haute ville et du port sont des atouts naturels sans pareil sur le plan du tourisme. Sur le plan environnemental, les atouts ne sont pas moindres. La faune compte 37 espèces végétales et 106 espèces de phytoplancton. Elle totalise comme espèces inventoriées jusque-là 19 invertébrés, 28 vertébrés (poisson, amphibiens, reptiles et mammifères) et 131 espèces d'oiseaux (sur les 208 que compte le territoire de la wilaya). Comme espèces particulières sédentaires, la poule sultane, le canard colvert, la foulque et la tortue se raréfient.Et c'en est autant pour certains oiseaux migrateurs comme le flamand rose, le courvite Isabelle et le héron pourpré. La solution, préconisent comme urgente Abdelmalek Yacini et Saddek Amara, ingénieur et responsable de l'UCD, est un travail de monitoring, basé sur une dynamique d'intervention scientifique avec tout ce que cela exige comme moyens humains, techniques, financiers et infrastructurels. Les différentes thèses de magister et autres diplômes universitaires dont les thèmes directeurs sont la biologie de la conservation et de l'écodéveloppement du site de Tamelaht en ont balisé les grandes lignes.


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