Algérie

Les portes du dialogue demeurent ouvertes aux médecins résidents



Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a affirmé, avant-hier dimanche à Alger, que les portes du dialogue demeurent ouvertes aux médecins résidents. «Tous les points concernant le secteur de la santé ont été pris en charge», a indiqué le représentant du gouvernement, rappelant que les revendications soulevées par les médecins résidents sont principalement liées aux ?uvres sociales, au service militaire et au service civil.S'exprimant en marge de la présentation du bilan des activités budgétaires de son secteur devant la commission des Finances et du budget à l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a réitéré son engagement à trouver des solutions aux revendications des médecins résidents dans le cadre, a-t-il dit, d'un dialogue responsable et constructif. «Nous tenterons de trouver les solutions idoines à tous les problèmes dans le cadre d'un dialogue objectif, constructif et responsable», a-t-il observé, assurant que ce dossier sera pris en charge. Pour ce qui est de la revendication relative à la révision du service civil, le ministre a mis en avant le caractère, plus qu'essentiel de ce dernier, soulignant l'importance de son adaptation et de son développement à travers, a-t-il observé encore, l'amélioration des conditions de travail et de la qualité de l'aspect technique ainsi que la dotation en équipements médicaux pour une meilleure prise en charge des malades. «La nouvelle loi sur la santé contribuera à l'amélioration et au développement de ce service», a-t-il poursuivi. Sur un autre registre, le représentant du gouvernement a fait état du lancement, depuis 2015, de plusieurs projets pour améliorer la gestion des Etablissements publics de santé et assurer des soins de qualité, en attendant, a-t-il observé encore, la promulgation de la nouvelle loi sanitaire. Soulignant, au passage, la nécessité de poursuivre la réhabilitation des établissements hospitaliers, à travers, a-t-il dit, l'introduction du contrat annuel de performance et la détermination des objectifs escomptés, notamment dans les domaines de la prévention, des prestations médicales et de gestion des ressources humaines et financières. Tout en réitérant son engagement à l'amélioration et à la promotion de la gestion des établissements hospitaliers pour fournir aux malades une prestation sanitaire de qualité, le ministre a appelé le rôle important du secteur hospitalier public qui, a-t-il dit encore, prend en charge la protection et le développement de la santé à travers les programmes de prévention et l'organisation des soins. «Le secteur de la santé compte plus de 571 établissements de santé et 48 établissements sous tutelle», a-t-il dit encore. Evoquant le budget global du secteur depuis 2015, M. Hasbellaoui a fait cas d'une enveloppe financière de l'ordre de 483,8 milliards DA dont 452,7 milliards DA représentant le budget de gestion, y compris, a-t-il relevé, la contribution de la Caisse de sécurité sociale qui s'élève à 65,2 milliards DA. «Les affectations consommées ont atteint 385,9 milliards DA», a encore observé le ministre de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière. Près de 96 % des dotations budgétaires a été, a précisé le ministre, affecté au financement des activités des établissements de santé. Dont, a-t-il poursuivi, près de 82 % au titre de budget des établissements, 12,90 % de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) pour doter les établissements de santé de 50% des ressources pharmaceutiques et 0,75 % de l'Institut Pasteur d'Algérie pour approvisionner les établissements de santé en vaccins. Pour ce qui est du budget d'équipement, M. Hasbellaoui a fait cas de l'affectation d'une cagnotte d'un montant de 12,9 milliards DA. «Le taux de réalisation des opérations dans le cadre des différents programmes de développement était très faible avec un taux de consommation des autorisations de programmes inférieur à 32 % », a relevé le ministre. S'agissant des postes budgétaires vacants, le ministre a mis en avant les critères d'éligibilité. « Leur inexploitation est due au fait que les conditions de nomination aux postes supérieurs n'avaient pas été remplies. Mais aussi, a-t-il poursuivi, aux difficultés enregistrées dans le cadre du contrôle des dépenses et à la lourdeur des procédures relatives aux marchés publics.


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