Algérie

Les populations ont soif en plein Ramadhan Les robinets à sec à Boumerdes



Plusieurs localités de la wilaya de Boumerdès sont frappées depuis plusieurs semaines par des pénuries d'eau potable intenables. Malgré les projets hydrauliques lancés ici et là, les habitants de cette région continuent à souffrir en ce mois de Ramadhan.Plusieurs localités de la wilaya de Boumerdès sont frappées depuis plusieurs semaines par des pénuries d'eau potable intenables. Malgré les projets hydrauliques lancés ici et là, les habitants de cette région continuent à souffrir en ce mois de Ramadhan.
Ce sont les populations des zones rurales qui en souffrent le plus car il existe même des localités qui ne sont toujours pas raccordées au réseau de distribution d'eau potable. Les promesses des responsables concernés quant à l'eradication dudit phénomène qui se reproduit chaque saison estivale ne sont toujours pas tenues alors que les gens ont soif. A titre d'exemple, les deux communes rurales de Timezrite et Chabet El Ameur, sont au bout du gouffre alors que le discours des responsables n'est plus audible.
Les citoyens n'ont plus confiance en eux car ils continuent de vivre le calvaire et qu'aucune goute d'eau ne coule dans leurs robinets depuis plusieurs semaines. Les deux localités susmentionnées sont alimentées à partir des forages de Tadmait dans le lit du Sébaou. Deux des cinq forages en question sont, selon des informations, à sec depuis plusieurs années en raison du phénomène de pillage de sable qui a causé l'assèchement des nappes phréatiques.
Souvent, la pénurie d'eau potable dans ces régions est imputée par certains responsables aux piquages illicites de réseau alors que l'eau coule rarement. A Timezrite, les villageois recourent aux sources ancestrales ou achètent de l'eau à 1.200 DA la citerne. C'est un véritable calvaire lorsqu'on sait que la région est perchée sur une altitude de 900 mètres connue pour être chaude en été.
A Chabet El Ameur, les projets hydrauliques sont en souffrance et peinent à être achevés au grand dam des habitants qui attendent la mise en service totale de la chaîne de distribution de Taksebt. Le wali de Boumerdès a, lors d'une visite dans la région, ajourné l''inauguration de la mise en marche de la station de refoulement d'El Hamri en raison des retards accumulés dans l'achèvement du projet de rénovation du réseau d'eau potable de la ville de Chabet El Ameur.
De même, les oppositions de citoyens au passage de la conduite a retardé énormément plusieurs projets notamment celui alimentant le village Ait Saïd. Les autorités de wilaya avaient misé sur le branchement du barrage de Koudiet Asserdoune, mais il s'est avéré que cette option ne tient pas la route et c'est à la dernière minute qu'il a été décidé d'alimenter ces régions à partir de la station de dessalement de l'eau de mer de Cap Djenet. Ces options ont coûté plusieurs millions DA et de temps et l'eau se fait toujours attendre.
Ce sont les populations des zones rurales qui en souffrent le plus car il existe même des localités qui ne sont toujours pas raccordées au réseau de distribution d'eau potable. Les promesses des responsables concernés quant à l'eradication dudit phénomène qui se reproduit chaque saison estivale ne sont toujours pas tenues alors que les gens ont soif. A titre d'exemple, les deux communes rurales de Timezrite et Chabet El Ameur, sont au bout du gouffre alors que le discours des responsables n'est plus audible.
Les citoyens n'ont plus confiance en eux car ils continuent de vivre le calvaire et qu'aucune goute d'eau ne coule dans leurs robinets depuis plusieurs semaines. Les deux localités susmentionnées sont alimentées à partir des forages de Tadmait dans le lit du Sébaou. Deux des cinq forages en question sont, selon des informations, à sec depuis plusieurs années en raison du phénomène de pillage de sable qui a causé l'assèchement des nappes phréatiques.
Souvent, la pénurie d'eau potable dans ces régions est imputée par certains responsables aux piquages illicites de réseau alors que l'eau coule rarement. A Timezrite, les villageois recourent aux sources ancestrales ou achètent de l'eau à 1.200 DA la citerne. C'est un véritable calvaire lorsqu'on sait que la région est perchée sur une altitude de 900 mètres connue pour être chaude en été.
A Chabet El Ameur, les projets hydrauliques sont en souffrance et peinent à être achevés au grand dam des habitants qui attendent la mise en service totale de la chaîne de distribution de Taksebt. Le wali de Boumerdès a, lors d'une visite dans la région, ajourné l''inauguration de la mise en marche de la station de refoulement d'El Hamri en raison des retards accumulés dans l'achèvement du projet de rénovation du réseau d'eau potable de la ville de Chabet El Ameur.
De même, les oppositions de citoyens au passage de la conduite a retardé énormément plusieurs projets notamment celui alimentant le village Ait Saïd. Les autorités de wilaya avaient misé sur le branchement du barrage de Koudiet Asserdoune, mais il s'est avéré que cette option ne tient pas la route et c'est à la dernière minute qu'il a été décidé d'alimenter ces régions à partir de la station de dessalement de l'eau de mer de Cap Djenet. Ces options ont coûté plusieurs millions DA et de temps et l'eau se fait toujours attendre.


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