Les trafiquants d'armes profitant de la prolifération des armes libyennes mettent des pressions sur les populations nomades se déplaçant entre les wilayas d'Ouargla, Illizi et El Oued, les obligeant à coopérer avec eux et en les impliquant dans des affaires de contrebande d'armes et de drogue, apprend-t-on d'une source locale.
Les groupes de contrebande et de trafic d'armes et de drogue ont recours à tous les moyens disponibles. En effet, depuis quelques temps ils exploitent la connaissance des populations nomades des régions sahariennes et des pistes à emprunter sans être aperçus par les différentes forces de sécurité. Les nomades connaissent bien la région et sont capables de distinguer les véhicules des forces de sécurité et les véhicules des particuliers, soutient la même source. Face à cette situation, les populations nomades ont exprimé leur profonde inquiétude aux forces de sécurité, de crainte de voir leur mode de vie de nomadisme basée sur l'élevage des bétails changer. Selon les populations nomades, les groupes de contrebande les incitent par l'argent, des produits alimentaires, des vêtements et des médicaments, en vue de les impliquer dans des affaires de trafic d'armes et de drogue. Selon la même source, les familles des nomades ont fait part aux autorités leur indignation contre les pressions qu'elles subissent par les barons de trafic d'armes, qui ont rendu leur vie infernale, notamment pendant les saisons de vente-sables, qui sont considérés comme des moments propices pour les groupes de contrebande.
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Posté Le : 31/01/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Khabar
Source : fr.elkhabar.com