Algérie

« Les populations les plus défavorisées bénéficieront toujours du soutien de l'état »



« Les populations les plus défavorisées bénéficieront toujours du soutien de l'état »
« L'Etat a engagé une politique de soutien social depuis 1962. Il veille à la maintenir », a déclaré M. Sellal lors de sa rencontre avec la société civile à Djelfa. L'Etat algérien consacre 30% du PIB aux transferts sociaux et 4.000 milliards à différentes prestations, dont la gratuite des soins à travers la carte Chiffa, dont bénéficient trois millions de citoyens, et l'enseignement gratuit au profit de huit millions d'élèves. L'importation des médicaments contre le cancer coûte à l'Etat 35 milliards de dinars annuellement. « L'Etat est au service du peuple et toutes les instances internationales, dont le FMI et la Banque mondiale, observent et contrôlent la politique de redistribution des richesses en Algérie », a-t-il encore indiqué. Le Premier ministre a affirmé que l'Algérie connaît une stabilité politique et sociale susceptible de favoriser le développement économique. « Nous vivons dans la stabilité. L'Algérie n'a pas été déstabilisée et ne le sera jamais grâce aux efforts de toutes les catégories de la société », a-t-il ajouté. M. Sellal est revenu sur l'urgence de faire sortir le pays de la dépendance aux hydrocarbures en ayant une bonne maîtrise des nouvelles technologies et surtout à travers la relance de la production nationale, notamment industrielle. La lutte contre la bureaucratie, qui « a détruit la société algérienne en donnant naissance à des pratiques de corruption et a rompu la confiance entre le citoyen et l'Administration », va se poursuivre, s'est engagé le Premier ministre. Sur ses visites dans les wilayas du pays, il dira que « depuis l'indépendance, c'est la première fois que le gouvernement sillonne les 48 wilayas en moins de huit mois ». Toutefois, M. Sellal a affirmé que « ce gouvernement de terrain » n'a pas la prétention de régler tous les problèmes ».Améliorer le niveau de scolarité des enfantsLe Premier ministre s'est dit « déçu » de voir qu'une grande partie des entreprises publiques ne soient pas présentes dans cette wilaya qualifiée de « c?ur de l'Algérie ». « C'est un véritable problème », a-t-il estimé. « Nous allons ?uvrer à changer la situation car sans la présence des banques et des entreprises, les efforts de développement agricole et industriel ne vont pas aboutir », a-t-il indiqué. D'autant que « le président Bouteflika a accordé la priorité au développement des Hauts-Plateaux et du Sud ». M. Sellal a aussi évoqué la faiblesse du niveau de scolarité des enfants de la région, puisque Djelfa est au bas de l'échelle pour ce qui est des résultats à l'examen du baccalauréat. « Le niveau scolaire est encore faible. Aidez-nous à scolariser vos enfants et à améliorer leur niveau en diminuant la déperdition scolaire. » Les projets décidés en faveur de cette wilaya dont le dédoublement de la RN1, le transfert d'eau potable, le transport de voyageurs et de marchandises par voie ferrée ainsi que l'aménagement de la zone d'activité de Aïn Ouessara devront « ouvrir de grandes perspectives de développement dans la wilaya », a précisé le Premier ministre. Ceci sans négliger la vocation agropastorale de la région « nécessitant un intérêt particulier pour régler les problèmes posés dans l'élevage ». Abdelmalek Sellal a insisté sur « la nécessité de combler les retards enregistrés dans la réalisation d'un certain nombre de projets inscrits dans le programme annuel ». De ce fait, il a accordé une enveloppe complémentaire de 3.584 milliards de centimes à la wilaya.




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