Algérie

Les points de vente seront-ils autorisés ' Le mouton de l'Aïd qui fait courir



L'Aïd El Adha, une des plus importantes fêtes musulmanes, n'est qu'à quelques jours. Et la majorité des Algériens s'attèlent à chercher le mouton du sacrifice.Les Oranais sont cependant dans l'expectative. En effet, si certains attendent une hypothétique ouverture, comme à l'accoutumée, de points de vente, d'autres ont préféré prendre les devants en allant prospecter dans les fermes d'élevages ovins.
Actuellement, aucun point de vente des bêtes du sacrifice n'a été autorisé à travers toute la wilaya. Une première à Oran où habituellement entre 80 et 100 points de vente sont ouverts, à aux moins deux semaines de l'Aïd El Adha. Un fait déploré par de nombreux citoyens qui attendent la décision des autorités compétentes pour se décider.
Contacté, le président de la chambre d'agriculture de la wilaya d'Oran, M. Meftah Hadj Brachemi, a affirmé qu'à ce jour aucun point de vente n'a été autorisé à Oran. La vente se fait actuellement au niveau des fermes d'élevage et d'engraissement. «Plusieurs points ont été proposés, et on attend toujours la signature de l'arrêté par le wali. Peut-être que la vente sera autorisée à traves quelques points, tout en respectant les mesures sanitaires.
La commission de wilaya étudie actuellement toutes les possibilité», dira M. Brachemi qui a ajouté que «même si les points de vente ne sont pas ouverts cette année, les fermes d'élevage et d'engraissement peuvent répondre à la demande.
C'est vrai que l'acheteur habitué aux points de vente de proximité va trouver quelques difficultés comme l'éloignement, mais je tiens à rassurer que la wilaya d'Oran compte près de 3.000 fermes d'élevage et d'engraissement, réparties à travers presque toutes les communes».
Notre interlocuteur affirme que «le fait de se procurer un mouton directement chez un éleveur est mieux que de l'acheter chez les maquignons venus d'un peu partout du pays, sans aucune possibilité de traçabilité ce qui risque aussi d'engendrer de mauvaises surprises comme l'épisode de la viande putréfié». Pour ce qu'est de la disponibilité du cheptel, M. Brachemi revient pour dire que «l'offre répond à la demande. Les maquignons sont autorisés à circuler entre les wilayas avec un certificat sanitaire et certains d'entre eux ont vendu leur bétail directement aux fermes d'engraissement. Les besoins de la wilaya d'Oran pour l'Aïd sont estimés entre 400.000 et 450.000 têtes de moutons. Actuellement, entre le cheptel de la wilaya et le bétail venu d'autres wilayas comme Djelfa, près 300.000 têtes sont disponibles à Oran. Cette offre va répondre à la demande, surtout que cette année une large catégorie de la population qui n'a pas de sources de revenus à cause de la crise sanitaire ou par choix ne procédera pas au sacrifice».


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