Algérie

LES POCHES DES PARENTS D'ÉLÈVES DUREMENT SOLLICITÉES



LES POCHES DES PARENTS D'ÉLÈVES DUREMENT SOLLICITÉES
Les frais de la rentrée scolaire prennent une sacrée tendance haussière, entre la scolarité, le prêt-à-porter et autres dépenses auxiliaires pour les enfants, les porte-monnaies s'assèchent vite en ce début de septembre.Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - A peine rentrées de vacances que les familles se pressent pour les préparatifs de la rentrée scolaire. En prévision de ses coûts, nombreuses sont celles qui ont fait l'impasse sur les dépenses de vacances et ont préféré économiser pour cette période de forte consommation. Pour les plus prévoyantes, les achats scolaires ont été réglés juste après la fin de la précédente année scolaire, un gros souci en moins mais surtout une belle économie de temps et d'argent.En effet, ce n'est qu'à l'approche de la rentrée que les prix des fournitures scolaires commencent à grimper. Si cette tendance s'explique par la loi de l'offre et de la demande, il n'en demeure pas moins que les parts de l'inflation et de la marge commerciale sont souvent très conséquentes sur le prix de vente final. Il est clair que cette période de l'année profite énormément aux commerçants mais elle pénalise tout autant les ménages et les familles nombreuses tout particulièrement.Rien que pour les fournitures scolaires, entre stylos, cahiers et autres outils, cela se chiffre à pas moins de 2 500 DA pour un petit écolier. Ce chiffre se voit doublé, voire triplé, pour un élève du palier moyen ou secondaire. Les tarifs dépassent facilement la barre des 10 000 DA dès que les enfants commencent à pencher un peu trop du côté des fournitures et outils plus performants. Ceci, en écartant les frais des cartables qui ont pris leur envol ces dernières années. Un cartable de qualité moyenne ne coûte pas moins de 2 000 DA.Pour aspirer à une bonne qualité, il faut débourser plus de 4 500 DA. Et ce, sans omettre la somme conséquente à consacrer aux vêtements et chaussures.Evidemment, les livres prennent aussi une bonne partie du budget, ils représentent une moyenne de 3 000 DA pour les élèves du moyen et un peu plus pour ceux du secondaire. Pour ce qui est des deux premières années du primaire, la réforme des manuels de deuxième génération n'implique que 4 livres pour chaque année, soit un total revenant à moins de 2 000 DA, en plus d'avoir les cartables plus allégés.Par ailleurs, les parents dont les enfants sont scolarisés dans des écoles privées, leurs charges sont triplement plus importantes. Entre les livres scolaires des deux programmes enseignés pour certaines écoles et les tarifs de scolarité qui ne sont pas en dessous de 10 000 DA par mois pour le primaire seulement, les parents ne sont pas près d'apprécier cette rentrée scolaire, considérant l'énorme enveloppe financière à décaisser. Entre les préparatifs de cette rentrée scolaire et ceux de l'Aà'd el-Kébir, c'est un feuilleton dramatique de dépenses consécutives qui s'acharne sur les ménages algériens et un coup dur pour les plus démunis d'entre eux.


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