Algérie

Les pluies salvatrices donnent espoir aux agriculteurs



Les pluies salvatrices donnent espoir aux agriculteurs
Sans des précipitations abondantes et réparties pendant au moins deux saisons, que peuvent faire les cultivateurs de la wilaya d'Oum El Bouaghi 'Située dans la région des Hauts Plateaux, dont la culture est basée essentiellement sur les céréales, et à un degré moindre sur l'élevage ovin, la wilaya d'Oum El Bouaghi ne dispose pas d'autres ressources pour faire face à de longues périodes de sécheresse. C'est ce qui s'est produit effectivement pendant plusieurs saisons. Les rendements céréaliers n'ont pas dépassé les 10 qx à l'hectare durant la campagne moissons-battages de l'année dernière. Disposant de plus de 300 000 hectares de terres agricoles destinées à la céréaliculture, Oum El Bouaghi en réserve chaque année 200 000 ha pour l'emblavement du blé dur, du blé tendre et de l'orge. Seuls 2000 à 5000 hectares sont réservés à l'avoine qui sert d'aliment du bétail. Lors de la campagne labours-semailles de cette saison, qui a débuté le 1er octobre, les services agricoles prévoient des rendements supérieurs, notamment avec la production des périmètres irrigués, situés au nord et à l'ouest de la wilaya, principalement à Ksar Sbihi et Aïn Kercha.
Les dernières pluies ont été accueillies avec joie par les agriculteurs de la région, surtout ceux qui ont déjà effectué le premier labour et se préparent à ensemencer leurs champs. A rappeler que suite à la sécheresse qui a affecté les terres emblavées durant la saison écoulée, la direction des services agricoles a recensé les fellahs sinistrés. En même temps, de nouvelles mesures seront prises pour revoir les modalités de l'assurance agricole en vue d'encourager les agriculteurs à y souscrire. Comme on l'a déjà avancé, la wilaya d'Oum El Bouaghi n'est pas favorisée par son climat de type continental, froid en hiver, chaud et sec en été, avec une pluviométrie variant entre 250 et 400 mm/an. Les pratiques et méthodes agricoles demeurent encore traditionnelles et archaïques dans certaines régions, d'où les faibles rendements en céréales. On est encore loin des méthodes d'intensification tant espérées par les pouvoirs publics pour mettre fin à l'importation de blé.


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