Algérie

LES PLUIES METTENT A NU LA GESTION DE LA VILLE DE MOSTAGANEM



LES PLUIES METTENT A NU LA GESTION DE LA VILLE DE MOSTAGANEM
Les dernières pluies qui se sont abattues ces dernières 48 heures sur Mostaganem ont mis à nu la gestion des responsables de la commune de Mostaganem. Malgré les travaux de bitumage et les travaux de rénovation des canalisations des eaux usées et pluviales, les inondations ont repris. Si ce n'est la clémence de Dieu, des centaines de maisons auraient pu être noyées sous les eaux pluviales, faute de bonne qualité d'avaloirs et du manque d'entretien à la suite des derniers bitumages non contrôlés.Alors que d'importantes sommes colossales ont été allouées par le Trésor public pour venir à bout des problèmes auxquels est confrontée la population, notamment durant la période hivernale.la ville de Mostaganem demeure une zone sinistrée à chaque hiver, une image honteuse d'une commune dont le budget se chiffre à une centaine de milliards, incapable de gérer des avaloirs ! Quelques pluies ,et c'est parti, débordement des eaux sur les voies routières obstruant bon nombre d'avaloirs, par des cailloux, des détritus et du sable emporté par les eaux et d'autres routes bloquées pour mauvais bitumage . Résultat, des maisons, des ruelles et des trottoirs endommagés et des habitants furieux coupent la route. Et bien sûr, c'est au pompier de payer les pots cassés des élus.Les pompiersaux secours des élusEffectivement, les éléments de la protection civile, qui ont dû se déplacer par 80 fois, sur les lieux gravement touchés par les puissantes averses de pluie pour secourir les sinistrés durant les deux derniers jours. Ce déluge a provoqué l'effondrement de 16 baraques, engendrant des blessures à 3 personnes. Nous avons appris qu'à cet effet, une manifestation a eu lieu, ce jeudi dernier au niveau des quartiers de Tigditt, Kadouss El Meddah et le plateau. Les jeunes qui étaient nombreux, ont crié leur colère en fermant les rues de leur quartier par des pierres, des pneus brulés et autres objets. Même la circulation routière a été interrompue pendant des heures au niveau de ces quartiers. A Kadous El Meddah, nous avons constaté deux bâtisses qui se sont totalement effondrées. ?'Plusieurs responsables se sont succédés sur les lieux, cependant rien n'a été fait'' déplorent les habitants. Les familles Zerrouki Djamel et Chouarfia Kheira qui se trouvent maintenant dans la rue, n'ont trouvé que les voisins pour leur prêter aide et assistance, déplore un quinquagénaire qui affirme détenir un reçu de dépôt demande de logement depuis 2002.Des pics de tensions étaient perceptibles sur les lieux et des débordements ont failli survenir, n'était-ce l'arrivée des services de sécurité.Le chef de la daïra de Mostaganem rassure les sinistrés Pour savoir plus sur les mesures qui ont été prises pour la prise en charge de ces familles dont les maisons ont été détruites partiellement, le quotidien « Réflexion » s'est rapproché du chef de la daïra, lequel a insisté que la daïra de Mostaganem a pris en charge les logements précaires en priorité. Rappelons que 1270 habitants ont déjà bénéficié de logement dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, la moitié des bénéficiaires ont été relogés et leurs habitations ont été démolies à l'ex Derb, Tobana, Rue du Lion etc... Il est à signaler que les autres familles qui ont bénéficié de logements dans la même opération de relogement, une deuxième opération de démolition aura lieu à partir du 08/02/2014, et qui touchera les quartiers de Diar El Hana, Matemore, El Arsa, Tigditt etc... , après relogement des familles bénéficiaires. Il est utile de signaler que dans le cadre de l'habitat précaire, la ville de Mostaganem a été privilégiée par le premier ministre M. Sellal, lors de sa dernière visite, où il a donné la priorité à la daïra de Mostaganem en lui octroyant un quota important de logements, ceci en plus des 2700 logements qui sont en cours de réalisation au douar « Hachem ». Ces logements seront distribués aux familles qui ouvrent droit. En réponse aux doléances des citoyens de Kaddous El Meddah, Diar El Hana et Tigditt, dont les maisons ont été touchées par les dernières intempéries, Le chef de daïra a affirmé qu'il respecterait le programme dans le cadre de la Résorption de l'habitat Précaire, et ceci sans qu'il y'est de favoritisme, même pour celui qui se croit prioritaire. Certes, la daïra a pris note des doléances des familles touchées par les dernières intempéries, et c'est dans ce contexte qu'une opération de recensement va être lancée pour enquêter sur l'identité des occupants de ces maisons, et s'ils ouvrent droit aux logements selon les lois de la République, alors ils seront pris en charge dans le cadre de la prochaine opération de distribution. Par ailleurs, le chef de la daïra a tenu à rappeler, que l'Etat ne pourra plus assister les familles qui construisent des baraques dans les lieux isolés, pour réclamer des logements, alors qu'elles ont été déjà relogées. Nul ne doit ignorer que l'Etat sera toujours présent pour tous les nécessiteux. Pour conclure, on peut dire que la politique de business de logements à travers les bidonvilles est terminée. Toujours dans le même contexte, on a appris que les intempéries ont causé l'effondrement de plusieurs murs et l'affaissement de la dalle couvrant une partie de l'oued d'Ain Sefra. A noter aussi que le mur de clôture de la nouvelle gare routière, lui aussi s'est effondré, ainsi que plusieurs habitations à Hai EL Houria. A la cité Djebli Mohamed, le mur de l'école « Bachir El Ibrahimi » est tombé, ne causant aucune victime.




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