Algérie

Les Planteurs: Un centre de formation qui ne fait pas l'unanimité



Les représentants du mouvement associatif, notamment les comités de quartier et les associations des parents d'élèves, viennent d'adresser une correspondance au wali d'Oran, lui demandant d'user de son autorité pour l'exploitation, à bon escient, d'un centre de formation professionnelle, réalisé au quartier les Planteurs mais qui n'est toujours pas opérationnel.
Selon ces représentants qui se sont déplacés hier, au siège de notre rédaction, le centre en question, mitoyen au CEM Abderrahmane Mira, a été réalisé à proximité d'une forêt. «Le centre devrait, en principe, être opérationnel depuis l'année dernière, mais jusqu'à présent ses portes sont toujours fermées», affirme un représentant des habitants du quartier qui signale que l'infrastructure avait fait l'objet d'une visite du ministre du département concerné. «Personne ne peut prendre le risque d'inscrire son enfant pour une formation dans ce centre. Dans ses environs immédiats, la sécurité est quasi inexistante. La scolarisation de nos enfants dans ce CEM constitue déjà un véritable calvaire au vu des agressions et des vols presque quotidiens», ajoute le même interlocuteur. Pour son exploitation, à bon escient, les représentants du mouvement associatif demandent au wali d'Oran à ce que cette infrastructure soit réaménagée en Commissariat de police, comme infrastructure pour le mouvement associatif, ou en Centre culturel pour les jeunes…. «Nous avons aussi demandé à ce que cette infrastructure soit rattachée au CEM comme annexe car il y a une surcharge dans cet établissement scolaire», assure un représentant des associations des parents d'élèves. Ce dernier se demande d'ailleurs sur quelle base ce terrain a-t-il été choisi pour abriter un centre de formation professionnelle, sachant que le quartier fait l'objet d'une opération de restructuration avec le projet de relogement de plus de 12.000 familles '
Soulignons enfin que ces mêmes associations avaient adressé, il y a quelques jours, une correspondance au chef de la Sûreté de la wilaya d'Oran, pour dénoncer l'insécurité, la recrudescence des agressions et demander à ce que le quartier soit doté d'une Sûreté urbaine, à l'instar des quartiers importants de la ville. Selon les signataires de cette correspondance, le nombre d'agressions et de vols ne cesse de croître et le trafic de stupéfiants de prendre de l'ampleur, ces derniers mois, malgré les nombreux appels lancés par les habitants du quartier.




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