Algérie

Les plaintes des habitants du lotissement du 1er Novembre



Les habitants du lotissement du 1er Novembre, situé à la sortie de la ville sur la route d'El Méridj en allant vers El Khroub, se plaignent du fait que leur cité «manque de tout et jusqu'aux plus simples commodités pour vivre», affirment-ils.

A telle enseigne, indiquent-ils, que certains d'entre eux, habitants la troisième tranche, préfèrent être hébergés encore chez des parents, amis ou proches à Constantine ou dans les environs, pour un temps qu'ils espèrent ne pas être trop long. Car, expliquent des habitants qui ont pris hier attache avec notre journal, leurs logements bien qu'achevés et livrés depuis longtemps déjà, ne sont toujours pas alimentés ni en électricité ni en gaz. Ils ont choisi de temporiser pour emménager de « peur de vivre, alors, un vrai calvaire au quotidien, qu'ils avouent vouloir éviter à leurs enfants ». Et en attendant la construction d'une école primaire, programmée mais dont les travaux tardent à être lancés, les enfants du lotissement sont obligés pour leur scolarité de fréquenter des écoles des cités voisines de Sissaoui ou d'El Gammas, et de faire ainsi plusieurs kilomètres par jour. De même que pour tout besoin de déplacement vers Constantine, font-ils savoir, et en raison de l'absence d'une ligne de transport assurant la desserte, les habitants du lotissement du 1er Novembre sont contraints de prendre le bus ou le taxi, dans les stations de Sissaoui où d'El Gammas.

 Selon nos interlocuteurs, les habitants au nombre de plus de 600 familles, soit une moyenne de plus de 3.000 âmes, souffrent également de graves insuffisances en matière de voirie et de réseaux divers (VRD). Si bien que les rues et routes ne sont pas goudronnées et toujours à l'état de pistes sans trottoirs. Ils signalent, en outre, l'inexistence d'un réseau d'assainissement digne de ce nom avec conduite d'évacuation des eaux usées, de caniveaux, d'avaloirs, etc. Et d'ajouter qu'ils manquent cruellement de structure de services essentiels comme une salle de soins, un bureau de poste, une agence de Sonelgaz, une autre de la Seaco, etc. « Pour le moindre service comme acheter un timbre, régler une facture, nous sommes contraints de nous déplacer jusqu'aux cités environnantes pour le faire », déplorent-ils.

Pour le chef du secteur urbain d'El Gammas, Nabil Harouika, dont dépend territorialement le lotissement du 1er Novembre, « le secteur est au courant de la situation de ce lotissement et il est prévu tout un programme de travaux d'amélioration urbaine pour le faire bénéficier incessamment de réseaux de voirie, d'assainissement, etc. De même qu'il a bénéficié d'une inscription pour la réalisation d'une école. Mais pour ce qui concerne l'alimentation en gaz et en électricité des habitants de la troisième tranche, le problème relève de la Sonelgaz et elle attend certainement que l'installation des résidents soit plus conséquente pour les alimenter. Ce n'est qu'une simple question de seuil de rentabilité pour la société», a-t-il précisé.




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