Algérie

Les places financières du Golfe plongent après la réunion de l'Opep



Les places financières du Golfe plongent après la réunion de l'Opep
Les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe ont plongé dimanche, premier jour ouvrable après la décision de l'Opep de reconduire son plafond de production qui a accentué l'effondrement des cours du brut. Les sept Bourses des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) étaient fermées vendredi et samedi, après l'annonce jeudi du maintien du plafond de la production du cartel malgré la surabondance de l'offre. Le marché saoudien, le plus grand du monde arabe, a plongé, à l'ouverture, de plus de 6% et son indice, Tadawul All-Shares Index (TASI), est tombé sous la barre psychologique des 9 000 points. Il s'est ensuite légèrement ressaisi pour terminer la séance en baisse de 4,76% à 8 624,89 points, un plus bas depuis janvier. La quasi-totalité des gains réalisés cette année par la Bourse se sont évaporés. Tous les secteurs étaient dans le rouge, conduits par celui de la pétrochimie en perte de 9%. Le géant de ce secteur Sabic a plongé de 9,9%, le maximum autorisé durant une seule séance de cotation. La Bourse de Dubaï, qui a reculé jusqu'à 6,5% en séance, a terminé en baisse de 4,74% à 4.281,43 points, un plus bas depuis juin. Tous les titres, à l'exception d'un seul, étaient dans le rouge. Mais l'indice Dubai Financial Market (DFM) reste malgré tout en hausse de 27% par rapport à la clôture de l'année dernière. A Abou Dhabi, l'indice de la deuxième Bourse des Emirats arabes unis a perdu 2,56%, terminant à 4.675 points.Craintes pour l'économie régionale La Bourse koweïtienne a fini la journée en baisse de 3,3% à 6 754,60 points, un plus bas depuis mars 2013. Son indice est en repli de 10,5% par rapport à la clôture de l'an dernier. Au Qatar, le marché a plongé de 4,3% et son indice, passé sous la barre psychologique de 1 300 points pour la première fois en cinq mois, a clos la journée à 12 760,46 points. La petite Bourse de Mascate a chuté de 6,2% pour finir à 6.505,99 points alors que celle de Bahreïn n'a pratiquement pas été affectée, ne cédant que 0,46%. C'est l'impact direct de la décision de l'Opep et la crainte des conséquences de faibles prix du pétrole sur l'économie de la région, a estimé Ziad Chehab, vice-président des recherches d'investissements à la compagnie koweïtienne KAMCO. Je pense que les marchés boursiers du Golfe devraient continuer à saigner encore pendant un certain temps, a-t-il ajouté. Mazen al-Sudairi, directeur de recherches à Alistithmar Capital à Ryad, a néanmoins indiqué s'attendre à ce que les dépenses publiques et des ménages saoudiens restent fortes. La décision de l'Opep a été accueillie positivement par les Bourses dans le monde car la baisse des prix du pétrole devrait relancer l'économie. En revanche, un effondrement des cours du brut aura un impact négatif sur les budgets des monarchies du Golfe dont les recettes pétrolières constituent environ 90% de leurs revenus.




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