Les pistes de la nouvelle saison

Comment sera cette rentrée footballistique ' Question que tout le monde pose. Parmi eux, on trouvera les optimistes, les pessimistes et les réalistes. Une balade dans les divers camps nous renseigne sur le climat qui règne à la veille du premier coup de sifflet de cette nouvelle saison.Et ce après une période estivale, réservée, en principe, au repos des sportifs après une saison souvent harassante, l'actualité reste largement dominée par des «faits» qui n'ont rien à voir avec l'exploit réalisé sur une aire de jeu puisque ces «coups d'éclat» portent, hélas, atteinte à l'esprit sportif et à l'éthique. Et le sport se serait bien passé de ce genre de commentaire grave et déstabilisateur. Vauvenargues, brillant et redoutable moraliste du XVIIIe siècle résumait superbement cette tendance des hommes à la perfidie : «C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres». A commencer par le fait que ce ne sera pas du gâteau pour les clubs qui n'ont pas encore mis de l'ordre dans leur dossier administratif. Qu'ils appartiennent à la famille de la Ligue 1 ou 2, le même son de cloche. Sept clubs n'ont pas encore d'autorisation de recrutement. CA Bordj Bou-Arréridj et le MC Oran, alors que cinq formations sont sous la même menace, en l'occurrence l'O Médéa, l'AS Khroub, l'USM Annaba, le MSP Batna et l'ES Mostaganem. Ces clubs sont invités à régulariser leur situation dans les meilleurs délais au risque de se retrouver sous poursuites judiciaires par la commission de discipline. C'est ce qui a été décidé lors de la réunion de pré-saison, qui a eu à scanner l'organisation de la prochaine saison 2013-2014. Le bilan financier de la Fédération algérienne de football pour le premier semestre 2013, a été jugé positif. Le président de la Ligue de football professionnel Kerbadj Mahfoud présenta, quant à lui, un exposé sur les préparatifs de la nouvelle saison 2013-2014. Et c'est à ce niveau que l'inquiétude gagne le terrain de certains clubs notamment lorsqu'il a annoncé sans retenue que «l'effectif des 25 joueurs seniors autorisés doit comporter la norme de sept joueurs issus du club et ce dans le but de diminuer la migration des joueurs et promouvoir les footballeurs formés dans le club et issus de ses jeunes catégories.» A ce niveau, il y a matière à commenter. D'autant plus que ce chapitre a toujours été à l'ordre du jour mais jamais exécuté. Pour quelques présidents de clubs, rien n'est encore bien clair, ce qui ne fait qu'ajouter un autre dossier à ceux qui existent et qui ne font que déborder les tiroirs. Concernant l'homologation des stades, la commission n'aurait pas encore terminé son travail, cette opération se poursuit actuellement dans l'ensemble des stades susceptibles d'abriter les rencontres du championnat national professionnel et des Ligues nationales et inter-régions amateurs. Tout le monde espère que, cette fois-ci, les réserves qui seront portées sur les registres seront vite prises en considération afin de donner du sens à nos stades et de les faire démarquer des stades des années 1960. Il y avait toute une brochette de déclarations, promesses et de paris à relever pour démontrer que tout est pris en charge notamment veiller à la mise à niveau des stades avant d'être homologués (fort heureusement) d'ailleurs. Nous avons appris que cette liste sera portée à la connaissance du grand public dés la semaine prochaine. En attendant, 108 dossiers sont enrôlés au niveau de la Chambre des résolutions et de litiges, 52 plaintes des joueurs évoluant en Ligue 1 de football professionnel, dont 34 ont été libérés. Bon, allez y comprendre quelque chose...