Algérie

Les pirates ont permis au commandant de bord de recontacter le propriétaire du


« On est en train de prêter aide et assistance aux familles des marins algériens qui sont à bord du Blida détourné par des pirates somaliens. »Ces propos sont du directeur général de l'entreprise IBC, qui s'attelle, depuis hier après-midi à mettre en place une cellule de soutien psychologique au profit des familles des 17 marins algériens à bord du vraquier attaqué par des flibustiers somaliens.
La même source nous apprend que plus de la moitié de ces marins sont originaires d'Alger. La cellule de soutien psychologique mise en place pour rassurer les familles compte deux psychologues. Jusqu'à hier après-midi, les autorités étaient sans nouvelle des 27 membres d'équipage du Blida. C'est ce que nous a confirmé Nasreddine Mansouri, directeur général de l'entreprise International Bulk Carriers (IBC). « Nous n'avons enregistré aucune évolution par rapport à cette affaire. Nous n'avons pas le moindre contact avec les membres d'équipage et les ravisseurs », nous fera savoir le directeur général d'IBC, propriétaire du bateau Blida. Il a affirmé qu'un tel scénario, soit la rupture de tout contact avec le navire, est prévisible. « On s'attendait à une telle éventualité », dira-t-il. Le DG de la société IBC ajoutera que le contact avec le Blida est rompu depuis samedi, juste avant le détournement du bateau. M. Mansouri s'est dit toutefois « très optimiste » sur l'issue de cette affaire. « Il est vrai que nous ignorons quand cette affaire de détournement connaîtra son épilogue, cependant je reste optimiste quant au sort des membres de l'équipage et ce, pour la simple raison que les pirates somaliens, auteurs de ce genre de détournement depuis une dizaine d'années, n'ont pas attenté à la vie de leurs otages », expliquera-t-il. « Il est évident qu'il existe des procédures réglementaires qu'il faudra faire valoir dans le cadre du traitement de cette affaire. Cela dit, nous n'avons pour l'instant mis en place aucune stratégie ou plan d'action? Nous n'avons d'autre choix que d'attendre ». A signaler que l'entreprise a installé dès l'annonce de la capture du navire, une cellule de crise dont la mission est de suivre l'évolution de la situation.
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