Algérie

Les photographes résistent



? Il ne subsiste que 3 ou 4 photographes qui exercent sur le front de mer, dans la ville d'Oran, faisant presque de la résistance parce qu'"il faut bien vivre", lâchent-ils. "Il y a toujours l'espoir que demain sera meilleur", ajoutent-ils, avec une note d'optimisme. Ces photographes arpentant à longueur de journée le front de mer d'Oran, en quête du promeneur voulant se faire prendre en photo pour immortaliser l'instant sur la vitrine locale d'Oran.Ces photographes qui se connaissent se sont partagé des zones, avec, malgré tout, des tensions qui apparaissent parfois entre eux, notamment lorsqu'il s'agit d'alpaguer des clients de plus en plus rares.
Leur activité a sérieusement périclité avec l'avènement du numérique, des réseaux sociaux et surtout du smartphone. Les visiteurs sont quasiment tous en mode selfie. Qu'à cela ne tienne, Mohamed, un ancien photographe, s'accroche, en disant : "Vous savez, il y a des visiteurs, même munis de portables, qui préfèrent avoir leurs clichés sur papier !" Et ce sont ces derniers qui sont la cible des photographes, moyennant 200 DA la photo.
Les photographes s'en sortent bien et ont tous des conventions avec les magasins de développement rapide avec des tarifs moindres. C'est pour cela que le front de mer aura encore pendant longtemps ses photographes qui font aussi partie du décor du front mer d'Oran.

D. L.


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