Algérie

Les pharmaciens algériens



Les pharmaciens algériens
Avancée - Il y a un secteur totalement inconnu de cette Algérie du début du XIXe siècle, c'est-à-dire avant que la soldatesque française ne l'occupe : la recherche scientifique.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, les Algériens étaient très en avance sur leur époque en matière de pharmacologie par exemple.
Ils n'utilisaient ni éprouvette ni alambic et encore moins de laboratoires mais s'étaient spécialisés dans la vertu curative et nutritionnelle des plantes.
Les recettes retenues par mémoire des anciens et transmises de génération en génération, ajoutées à leurs propres expériences, ont fait qu'ils sont arrivés à maîtriser toutes les potions contre n'importe quelle maladie de l'époque. D'importants ouvrages ont été écrits dans ce sens qui se trouvent tous ou la plupart d'entre eux dans les bibliothèques du Sahel et notamment au Niger où l'ancien président de l'assemblée nationale, du temps de Hamani, Diori, Boubou Hama en a révélé l'existence un jour à l'issue d'une interview dans le journal El-Moudjahid.
Indépendamment de ce voile que personne n'a jamais soulevé, comment finalement était organisée la vie sociale dans les principales villes du pays '
Alger était une ville qui dépassait les 100 000 habitants et l'activité économique y était débordante, un peu moins cependant à Constantine. Blida était une petite cité exclusivement tournée vers l'agriculture et le commerce des produits de la terre. On y venait de tous les environs faire son marché hebdomadaire.
A Oran, des étudiants venus du Maghreb et même du Moyen-Orient se pressaient autour de l'imam Houari pour apprendre auprès du maître l'Histoire islamique et les règles du soufisme. Selon des études très récentes, la ville d'Oran, avant l'arrivée des Français, comptait 27 mosquées dont certainement celle du bey, appelé Mohamed El Kébir, aujourd'hui dans un piteux état. Un cadi officiait à plein temps dans cette agglomération de trente mille habitants environ, où l'on dénombrait quatre medersas coraniques.
Deux oueds aujourd'hui disparus ou plutôt ensevelis par les Français coupaient la cité presque en deux, du nord au sud. Sur les bords de l'un, des meuniers étaient chargés comme leur nom l'indique de moudre le grain des céréaliers de la plaine de Tlelat.
On surnommera d'ailleurs ce cours d'eau de «oued Er R'hi» (l'oued des moulins). Sur les bords du second, des artisans fabriquaient de la chaux pour la construction qui prenait déjà un essor considérable. On appellera ce gros ruisseau «l'oued El Djeraya», c'est-à-dire l'oued des fabricants de chaux.
Au port, des dizaines de dockers travaillaient à charger les navires en direction de l'Europe. Il fallait être rudement costaud pour faire ce métier puisque tout est fait à la main.
Selon de vieux Oranais, qui le tiennent de leurs arrières grands-pères, il existait deux mausolées où étaient enterrés deux hommes de grande charité et d'une grande science religieuse à l'emplacement de l'actuelle pêcherie. Comme tout le reste, ils ont été rasés par l'occupant comme pour gommer la moindre once de leur souvenir et donc de la mémoire des Algériens.


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