Il nous arrive fréquemment de rencontrer tous les jours, lors de nos passages dans les cours et tribunaux, des magistrats perdus de vue, surtout depuis le fameux mouvement des magistrats, de 2019, où Belgacem Zeghmati, alors ministre de la Justice, garde des Sceaux, a voulu donner un coup de plumeau au corps, histoire de signifier par là, que l'indépendance de la justice, et donc, par ricochet, du juge, une oeuvre de longue haleine, commence par un mouvement massif et juste, en vue de démontrer par là, que le système a changé. Evidemment, vous l'aurez deviné, cette manière de faire du ministre ne fit pas que des heureux! Il y eut des malheureux qui déverseront leur fiel sur le bonhomme, arrivé pourtant, au tout début du Hirak béni», animé de la bonne volonté qui soit!Aujourd'hui, Abderrachid Tabi, l'a remplacé, avec une autre méthode de travail, mais aussi déterminé que son fougueux ami et collègue! Sans trop se faire voir, Tabi, qui adore bosser loin des projecteurs, est en train de nettoyer l'appareil judiciaire de ses lourdes et embêtantes «toiles d'araignées», qui cachent les mauvais esprits de la chancellerie. Tous les jours, les types «bien», compétents, disponibles, courageux, propres sont appelés au ministère de la Justice, à El Biar (Alger), où ils sont tentés par l'obligation des résultats, poussés surtout par la confiance mise en eux par Tabi, qui sait mener ses femmes et ses hommes, choisis sur le volet, sans sentiments, ni craintes, vers les succès, qui sont, il faut le souligner, lents à se dessiner!
Côté magistrats sur le terrain, la dynamique Naïma Dahmani, après des séjours à Hussein Dey, Chéraga, Tipaza, Boumerdès, est à la cour d'Alger, en étroite collaboration avec son aimée Saliha Mokdadi, et avec une certaine Djamila Moumène, entre autres, en train de rendre justice, dans la sérénité du «Ruisseau» (cour d'Alger) et la satisfaction des membres des familles des justiciables! Naïma Dahmani, qui a laissé en cours de route, ses réflexes de parquetière de Hussein Dey, du temps du «regretté» Kébir Leghressi, de Yamina Ammi, de Nadia Amirouche, de Halim Boudraà, et de Ali Mouley, l'excellent et loyal magistrat, sait maintenant plus que jamais, qu'une juge du siège, est là pour rendre justice, selon la loi, le dossier et sa conscience!
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Posté Le : 05/02/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdellatif TOUALBIA
Source : www.lexpressiondz.com