C'est désormais devenu un rituel. Chaque vendredi, un impressionnant dispositif policier assiège Oran et des figures connues du Hirak sont interpellées par les forces de l'ordre pour éviter toute tentative de marche populaire.Avant-hier encore - alors que les artères principales grouillaient de policiers en uniforme ou en civil, à pied ou motorisés - une vingtaine de personnes, dont quatre jeunes femmes, ont été arrêtées et emmenées dans différents commissariats de la ville.
Chaïma, Mohand Chikhi, Ali Aït Amirat, El-Hadj Bouabça, Menaouar Bensadoun, Walid Belkacem, Abdelhadi Abbès, Atmane Bedjou... ont ainsi été retenus plusieurs heures avant d'être relâchés avec, pour certains, une amende de 10 000 DA pour non-respect du protocole sanitaire (port de la bavette).
Dans un communiqué rendu public avant-hier, les avocats du collectif de défense du Hirak d'Oran ont appelé à l'arrêt des interpellations arbitraires et à l'utilisation de la violence contre des manifestants pacifiques.
S. Ould Ali
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Posté Le : 23/05/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samir OULD ALI
Source : www.liberte-algerie.com