Algérie

Les personnels de la santé en colère



Un mouvement de protestation a été observé, avant-hier jeudi, par les personnels de l'hôpital de Boufarik, pour contester la gestion de l'épidémie du coronavirus et exiger le départ du chef de service d'infectiologie de l'hôpital, le Dr Mohamed Yousfi, à qui on reproche de "gérer la pandémie par des décisions politiques qui ne sont pas dans l'intérêt du malade et des personnels de santé". Les praticiens en colère appellent les hautes autorités, à intervenir.Un mouvement de protestation a été observé, avant-hier jeudi, par les personnels de l'hôpital de Boufarik, pour contester la gestion de l'épidémie du coronavirus et exiger le départ du chef de service d'infectiologie de l'hôpital, le Dr Mohamed Yousfi, à qui on reproche de "gérer la pandémie par des décisions politiques qui ne sont pas dans l'intérêt du malade et des personnels de santé". Les praticiens en colère appellent les hautes autorités, à intervenir.
Ce mouvement intervient au moment où la région de Blida et Boufarik, particulièrement, est devenue l'épicentre du coronavirus en Algérie. Il intervient également au lendemain du décès d'un chauffeur d'ambulance de l'hôpital de Boufarik, après avoir été contaminé par le coronavirus. Les protestataires ont brandi des pancartes, sur lesquelles on pouvait lire : "On demande un médecin chef du terrain, pas un médecin du bureau", "Yousfi dégage" ou encore "Les personnels de l'EPH de Boufarik en danger".Ces praticiens de santé, en première ligne face à l'épidémie du coronavirus, font état d'une charge de travail écrasante. "Face à la pression de la maladie, qu'on ne nous rajoute pas d'autres problèmes. Au contraire, il nous faudrait plus de facilitation, notamment en moyens de transports. Nous ne demandons pas l'impossible. Nous voudrions juste travailler dans la sérénité et dans la coordination.
On en a marre de la hogra", explique un praticien. Le praticien réitère l'appel de la communauté médicale aux citoyens, pour respecter le confinement sanitaire décrété par les autorités comme seul moyen d'endiguer l'épidémie, et une façon d'aider le personnel médical soumis à une très forte pression. Le coordinateur médical au service de médecine interne de l'EPH de Boufarik, Noureddine Oukara, reproche au Dr Yousfi de " bloquer" leur travail et de "trop vouloir s'exposer sur les plateaux télé". "Si tu veux les plateaux TV, qu'à cela ne tienne, mais laisse-nous travailler", s'écrie ce professionnel de santé au micro de la chaîne El Bilad. Lui et ses collègues dénoncent le "refus systématique par le chef du service, de recevoir les professionnels et même les malades". "Interrogez les malades depuis qu'ils sont arrivés s'ils l'ont vu ou s'il leur a parlé", assène M. Oukara, qui se présente comme le représentant des travailleurs.
Les praticiens affirment qu'ils sont les seuls à faire face aux malades déclarés positifs au Covid-19, en leur prodiguant "conseil et réconfort, mais aussi leur assurant la logistique et la nourriture". "Nous n'avons pas organisé ce rassemblement à cause de cette maladie, nous sommes capables de la gérer", souligne un médecin qui dénonce "des obstacles de la part du chef du service des maladies infectieuses, qui gère une pandémie mondiale par des décisions politiques, administratives et unilatérales, sans passer par le Conseil médical et les praticiens de santé".
Ce mouvement intervient au moment où la région de Blida et Boufarik, particulièrement, est devenue l'épicentre du coronavirus en Algérie. Il intervient également au lendemain du décès d'un chauffeur d'ambulance de l'hôpital de Boufarik, après avoir été contaminé par le coronavirus. Les protestataires ont brandi des pancartes, sur lesquelles on pouvait lire : "On demande un médecin chef du terrain, pas un médecin du bureau", "Yousfi dégage" ou encore "Les personnels de l'EPH de Boufarik en danger".Ces praticiens de santé, en première ligne face à l'épidémie du coronavirus, font état d'une charge de travail écrasante. "Face à la pression de la maladie, qu'on ne nous rajoute pas d'autres problèmes. Au contraire, il nous faudrait plus de facilitation, notamment en moyens de transports. Nous ne demandons pas l'impossible. Nous voudrions juste travailler dans la sérénité et dans la coordination.
On en a marre de la hogra", explique un praticien. Le praticien réitère l'appel de la communauté médicale aux citoyens, pour respecter le confinement sanitaire décrété par les autorités comme seul moyen d'endiguer l'épidémie, et une façon d'aider le personnel médical soumis à une très forte pression. Le coordinateur médical au service de médecine interne de l'EPH de Boufarik, Noureddine Oukara, reproche au Dr Yousfi de " bloquer" leur travail et de "trop vouloir s'exposer sur les plateaux télé". "Si tu veux les plateaux TV, qu'à cela ne tienne, mais laisse-nous travailler", s'écrie ce professionnel de santé au micro de la chaîne El Bilad. Lui et ses collègues dénoncent le "refus systématique par le chef du service, de recevoir les professionnels et même les malades". "Interrogez les malades depuis qu'ils sont arrivés s'ils l'ont vu ou s'il leur a parlé", assène M. Oukara, qui se présente comme le représentant des travailleurs.
Les praticiens affirment qu'ils sont les seuls à faire face aux malades déclarés positifs au Covid-19, en leur prodiguant "conseil et réconfort, mais aussi leur assurant la logistique et la nourriture". "Nous n'avons pas organisé ce rassemblement à cause de cette maladie, nous sommes capables de la gérer", souligne un médecin qui dénonce "des obstacles de la part du chef du service des maladies infectieuses, qui gère une pandémie mondiale par des décisions politiques, administratives et unilatérales, sans passer par le Conseil médical et les praticiens de santé".


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