Les permis de construire seront suspendus Les tours posent problème à Gambetta

Dans le cadre de l'élaboration des plans d'occupation des sols (POS) dela commune d'Oran, une réunion s'est tenue en fin de semaine écoulée au siègede l'hôtel de ville. La rencontre présidée par le directeur de la division del'urbanisme et de la planification de l'APC a permis au bureau d'études deprésenter, devant l'ensemble des services techniques de la wilaya et de l'APC,la première phase (constat) du POS du quartier Ibn Rochd 1. Pour ce POS IbnRochd 1 qui couvre une large superficie du quartier de Gambetta, un membre dela commission technique chargée de l'élaboration et de l'approbation des POS aindiqué qu'à l'issue de cette phase dite de constat, deux problématiques ontété soulevées. La première concerne la présence d'importantes activitésgénérant des nuisances et la seconde est liée à l'important portefeuillefoncier acquis par les nombreux promoteurs qui ont déjà entamé de grandsprojets de promotion immobilière.«Le quartier vit un renouvellement urbain et les promoteurs sont en traind'acquérir des terrains pour la promotion immobilière.Comme il s'agit en général de blocs et de tours dépassant parfois les 20étages, cela pose un problème de hauteur lors de l'élaboration du pland'occupation des sols», indique notre interlocuteur.Ce dernier déclare par ailleurs qu'il est impératif de suspendre l'octroides permis de construire, en attendant l'élaboration du POS. «Nous allons opterpour cette solution. Pour ceux qui ont déjà entamé les travaux, nous avonsdemandé au bureau d'études de traiter le cas des hauteurs par îlot avant deprocéder à leur régularisation», ajoute la même source. Et de préciser que lequartier Gambetta fait l'objet d'une convoitise de la part des promoteurs.«L'autre problème est directement lié au choix des projets réalisés surles assiettes acquises à savoir de la promotion immobilière, alors qu'il y anécessité de projeter des équipements d'utilité publique lors de l'élaborationdu POS», dit le même responsable. Notre interlocuteur argumente que laréalisation d'une dizaine de bâtiments équivaudrait à un important apport depopulation. «Là aussi un autre problème se pose puisqu'il s'agit de prendre encharge cette population en matière d'AEP, d'assainissement, de collecte desdéchets ménagers et surtout d'équipement d'utilité publique», conclut notreinterlocuteur.