Algérie

Les pays pauvres menacés en premier par la famine



Les pays pauvres menacés en premier par la famine
Les pays pauvres menacés en premier par la famine

50 ans d’efforts pour le développement risquent d’être réduits à néant.

Les changements climatiques risquent de réduire à néant 50 ans d’efforts pour le développement dans les pays pauvres si des mesures immédiates ne sont pas prises, selon un rapport de l’organisation humanitaire Oxfam.

Dans un rapport publié hier et repris par l’APS, l’Oxfam a souligné que

« la famine liée aux changements climatiques pourrait devenir la tragédie humaine déterminante de ce siècle »

Publié à deux jours de la tenue du sommet du G8 en Italie, qui abordera la sécurité alimentaire et les changements climatiques, le rapport met en exergue une série de problématiques dont celles de la faim, l’agriculture, la santé, l’emploi, l’eau et celle des catastrophes naturelles.

Concernant la famine, un rapport intitulé « Qu’est-il arrivé aux saisons ? », élaboré sur la base d’une recherche effectuée dans des exploitations agricoles dans 15 pays à travers le monde, démontre que les agriculteurs du Bangladesh, de l’Ouganda et du Nicaragua subissent « subissent des pertes de récoltes » parce qu’ils ne peuvent plus, désormais, compter sur les connaissances qu’ils ont héritées de leurs prédécesseurs.

Par ailleurs, le rapport prévoit « une baisse » de la production de certaines cultures de base, comme le maïs et le riz, vitales dans les pays d’Asie, d’Amérique latine et l’Afrique. Selon le document, le maïs reculerait d’au moins 15% d’ici 2020 dans une grande partie de l’Afrique subsaharienne et de l’Inde. La perte « pourrait atteindre 2 milliards de dollars par pour l’Afrique ».

Au plan de la santé, le rapport d’Oxfam précise que certaines maladies, qui étaient pour de longues années propres à des régions précises, risquent de se propager à d’autres régions dont les populations ignorent tout de ces pathologies et ne disposent pas de structures sanitaires nécessaires pour leur traitement, soulignant que depuis les années 1970, 150 000 personnes sont mortes en raison des changements climatiques.


Article de R.N. / El Watan du 7 juillet 2009
Par Abdelouahab Karaali


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