Algérie

« Les pays occidentaux devaient consulter l'Algérie avant de s'impliquer dans le bourbier libyen"



Le politologue et spécialiste du monde arabe et directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM), basé à Genève, M. Hasni Abidi, a expliqué la divergence des positions des pays occidentaux sur le conflit libyen par l'échec de l'option militaire, ajoutant que six mois après le déclenchement de la guerre en Libye, il s'est avéré que le CNT est incapable de renverser le régime d'El Guedafi.Joint par nos soins, M. Abidi a indiqué que « les pays occidentaux qui participent aux attaques aériennes contre El Guedafi ont constaté que l'option militaire n'a pas donné des résultats », soulignant que « les positions contradictoires de ces pays laissent entendre qu'ils étaient trahis et qu'ils avaient de fausses lectures de la situation en Libye ».
M. Abidi estime que « les pays occidentaux devaient, au départ, consulter l'Algérie avant de s'impliquer dans le bourbier libyen. L'Algérie reste le pays qui connaît mieux le dossier libyen, son rôle est principale pour comprendre ce qui se passe dans ce pays ».
En ce qui est de l'influence de cette crise sur la politique interne en France, M. Abidi a relevé que « le ministre français des AE, Alain Juppé, ne monopolise pas le dossier libyen ; il y a d'autres intervenants, à l'exemple du ministre de la défense, Gérard Longuet, le président Sarkozy et ses conseillers dont Bernard Henry Levy, qui commence à embarrasser Juppé ».


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