Algérie

Les pays du Sud comme étape post-nucléaire



Les enjeux géostratégiques et la scène politico-économique mondiale sont particulièrement empreints par cette nouvelle donne.
C'est la tendance qui caractérise désormais tout événement en rapport avec le secteur énergétique, comme cela a été le cas lors du salon international des énergies renouvelables Power Gen qui s'est tenu la semaine dernière à  Milan en Italie où les multinationales ayant réussi des innovations impressionnantes dans le domaine des énergies nouvelles se sont présentées en guest star. Les débats lors de cette manifestation, à  laquelle ont pris part les pionniers de la technologie et de l'industrie énergétiques à  l'échelle mondiale, comme Gazprom, Areva, Alstom, Général Electric Energy et autres, ont été focalisés par la volonté de plusieurs Etats à  sortir définitivement du cercle nucléaire à  moyen ou à  long terme, un choix que se sont fait plusieurs Etats depuis la catastrophe de Fukushima (Japon), à  l'instar de l'Allemagne qui a fixé 2022 comme échéance pour en finir définitivement l'énergie nucléaire, la Suisse qui lui emboite le pas en projetant le remplacement total du nucléaire par les énergies nouvelles à  l'horizon 2034 ou la Chine qui, elle, a opté pour le gel temporaire de son industrie nucléaire.
La question qui demeure posée à  cet égard est de savoir si le défi de sortir définitivement du cercle nucléaire est réellement réalisable. Toutefois, les milieux d'affaires et autres experts présents au Power Gen de Milan divergent sur ce point, mais dans l'ensemble il y a unanimité sur le fait qu'à moyen terme les énergies issues du nucléaire ne représenteront pas plus de 20% de la consommation mondiale. A cet égard, la production de l'électricité issue de sources autres que nucléaires s'avère la priorité de plusieurs pays, notamment en Europe. Cependant, le défi n'est pas mince pour les pays comme la France, dont 75% des besoins en électricité sont couverts par l'activité nucléaire, alors que 25% seulement sont couverts par l'électricité produite à  partir des autres origines comme le renouvelable. Pour les spécialistes en la matière, la tendance est à  l'exploration des potentialités d'origine solaire, hydraulique, éolienne, entre autres. Cependant, pour ces dernières, qui sont «des énergies exploitées par l'homme, de telle manière que leurs réserves ne s'épuisent pas, requièrent une vitesse de production plus grande que leur vitesse d'utilisation». Dans cette nouvelle orientation qui se dessine, les pays refermant des potentialités pour la production des énergies nouvelles, à  l'instar de l'Algérie, font l'objet d'une attractivité grandissante auprès des multinationales spécialisées dans la production de l'énergie. Aucun des leaders mondiaux dans ce domaine ne cache son intérêt pour le territoire algérien qui est perçu comme un terrain favorable pour le développement du solaire ou l'éolien.          


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