Algérie

Les pays déchirés par ledit «Printemps arabe» trouvent d'énormes difficultés à se ressaisir



Les pays déchirés par ledit «Printemps arabe» trouvent d'énormes difficultés à se ressaisir
Soufflés par ledit «Printemps arabe», des Etats arabes se sont écroulés comme des châteaux de cartes. Parmi ces nombreux pays, l'Egypte se reprend doucement mais sûrement et ce, malgré les actes terroristes perpétrés par les partisans de l'ex-pouvoir islamiste.Ce n'est pas le cas malheureusement pour les autres pays, à savoir la Tunisie, la Libye, le Yémen et la Syrie, qui n'arrivent toujours pas à sortir à se ressaisir. En effet, le peuple égyptien s'est réveillé du complot dont il a fait l'objet et n'a pas manqué d'appeler les forces armées pour reconstruire l'état qui a été détruit. La destitution du régime islamiste a été salutaire pour les Egyptiens qui étaient sur le point de balancer dans la guerre civile. L'armée égyptienne, qui a une part de responsabilité dans la chute du pouvoir de Hosni Moubarak, n'a pas choisi 36 solutions pour rectifier le tir. Profitant des appels au secours d'une partie du peuple égyptien, les forces armées ont destitué l'ex-pouvoir islamique. Même si les militaires savaient que cela ne pourrait se faire sans l'effusion de sang, les forces armées n'avaient pas d'autre choix que d'intervenir pour empêcher la guerre civile et l'effondrement de l'Egypte. Comme ils avaient fait en Algérie, les islamistes n'ont pas digéré cet état de fait et ont déclaré la guerre aux forces armées. Les attentats terroristes qui se sont multipliés contre les forces de sécurité n'ont pas empêché le gouvernement provisoire de commencer de reconstruire la République. La leçon a été apprise par c'ur et le nouveau gouvernement a élaboré une nouvelle Constitution qui interdit aux partis politiques d'exercer sous la couverture de l'islam. Hier, les Egyptiens ont été appelés aux urnes pour approuver la nouvelle constitution et dont le «Oui» devrait l'emporterait et sans aucune surprise. Après ce premier pas, le gouvernement provisoire continuera sur cette lancée pour organiser les élections présidentielles, seconde étape de la feuille de route mise en place par les nouveaux dirigeants du pays. Sauf surprise de dernière minute, le futur président ne sera autre que l'actuel homme fort des forces armées le général Abdelfattah Al-Sissi. Si cela arrive à se concrétiser, l'Egypte sortira du tunnel et l'Etat «policier» reprendra sa place. Le peuple égyptien qui a déjà une expérience sur l'aventure précédente ne sera pas prêt de récidiver une nouvelle fois. Il ne demandera le changement qu'après avoir su que les institutions de l'Etat ont été mises en place pour lui garantir le passage vers la démocratie. Ce n'est pas malheureusement le cas pour la Tunisie qui demeure toujours dominé par les islamistes, déterminés à rester au pouvoir par n'importe quel moyen. Même si l'actuel gouvernement islamiste s'est autodissous, la partie n'est pas gagnée ni pour ceux qui regrettent l'état policier et ni pour les démocrates. Ce sera qu'un petit au revoir avant que le courant islamiste ne reprend les commandes par la voix des urnes. Ceux qui croient que les prochaines élections en Tunisie donneront un vainqueur autre que le courant islamiste se trompent énormément. Même si l'ensemble des partis politiques formeront une coalition, ce sont les islamistes qui l'emporteront. Dans n'importe quel pays arabomusulman, les peuples opteront à 98% en faveur du parti ou mouvement qui représentera l'islam. C'est pour ces raisons que cette catégorie de citoyens continuera toujours d'instrumentaliser l'islam à des fins politiques pour arriver au pouvoir. Ces fondamentalistes seront et resteront toujours à l'origine du maintien du pouvoir policier dans ces pays. Il est tout à fait normal que les peuples du tiers-monde n'auront pas à choisir autre que la peste ou le choléra. C'est le même cas pour la Libye, la Syrie et le Yémen qui n'arrive toujours pas à sortir du tunnel sans issue et qu'ils étaient contraint d'emprunter.




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