Algérie

Les pays arabes se concertent à Alger



Les pays arabes se concertent à Alger
L'atelier sur les changements climatiques et le développement durable au profit des négociateurs de la région Moyen-Orient-Afrique du Nord, débute ses travaux aujourd'hui à Alger, et ce jusqu'à jeudi, à l'initiative du ministère des Affaires étrangères et le Programme des Nations unies pour le développement.
L'Algérie comptant parmi les membres du comité exécutif technologique de la rencontre en 2010 à Cancun est en charge de la coordination ministérielle africaine des négociations climatiques et de la coordination des négociations sur le Protocole de Kyoto. La tenue à Alger de l'atelier sur les mutations climatiques et de dévelopement durable pour les négociations de la région du Moyen-Orient-Afrique du Nord, devrait constituter l'autre cadre de promotion de l'approche politqiue africaine sur la question. Les pays de la région du Moyen -Orient-Afrique du Nord étant sur la rive sud de la planète subissent à l'exemple du continent Africain le plus, les effets néfastes des changements climatiques induits par l'intense activité industrielle des pays riches de la rive Nord de la planète. L'atelier d'Alger sera pour les participants l'opportunité de peaufiner l'approche politique à même de répondre aux défis et exigences sur la question en étroite convergence avec l'approche africaine sur les changements climatiques. Ceci d'autant plus que les pays arabes sont appelés à une plus grande implication dans les négociations prévues du 28 au 2 décembre prochain, à Durban, en Afrique du Sud qui s'annoncent d'ores et déjà serrées. Les grandes questions étant la ligne de mire par laquelle et sur laquelle la communauté internationale est appelée à se prononcer sur les contours de l'après-Protocole de Kyoto qui arrive à terme fin 2012, la rencontre de Durban dessinera l'avenir post- Kyoto. Le défi à relever par les pays arabes, de la région Moyen-Orient-Afrique du Nord, présents à Alger, est à consentir des efforts à même de pouvoir de peaufiner leurs approches respectives sur la question. Ceci d'autant plus que les pays riches dans leur discours politiques tout en avertissant sur les effets gravissimes des changements climatiques pèsent lourdement sur le cours des négociations sur l'après-Kyoto sur fond de leur intérêts. Il est à rappeler que le Protocole de Kyoto est le seul traité qui fixe aux pays industrialisés des objectifs contraignants de réduction de leurs émissions jusqu'en 2012 et la reconduction de cette voie dans tout nouvel traité est à exclure pour ces pays riches. Ce qui place les négociations sur l'après Kyoto pour les pays de la rive sud en général au c'ur de leur action en vue de peser sur tout consensus interntional devant se dégager sur la question. Le processus politique devant imprégner les négociations climatiques sur le plan internationl se façonne au rythme de la capacité des acteurs de la rive sud à peser sur son cours. Ceci étant, Alger qui a été l'espace par lequel ls acteurs africains ont adopté à l'unanimité leur feuille de route commune sur la question du changement climatique en soutien aux approches locales, l'atelier d'Alger semble s'inscrire sur la même voie. A ce propos, le responsable du Pnud, M. Mebay a soutenu, hier, à partir d'Alger, que son organisme de par sa mission est aussi «l'avocat» des pays du sud, l'Afrique et les pays arabes quant à leur politique promue en direction de la question des changements climatiques. Propos tenus par ce responsable au cours d'une conférence de presse animée conjointement, hier, avec M. Belhimer, en charge des relations économiques au département ministériel de M. Medelci, de Mme l'ambassadeur Latifa Benazza, négociatrice en chef pour le ministère algérien des Affaires étrangères et de M. Zerrouk Ahmed du ministère algérien de l'environement. Le rôle d'Alger devrait être «capitale» entre les différents groupes régioanux ceci d'autant plus qu'elle sera à la tête de la présidence au cours de l'année 2012, du Groupe des 77 + la Chine. Par aileurs, même si le poids des pays riches pèsent lourdement sur le cours qu'empruntera le traité de Kyoto, pour les pays du Sud, l'effort collectif permettra de peser en vue d'adoption de mesures en faveur des pays les plus touchés par les effets néfastes dûs aux chagements climatiques. A l'effort collectif s'ajoute selon notre interlocutrice, Mme Latifa Benazza, la capacité de chaque Etat à faire valoir et promouvoir des axes en réponse aux « interêts spécifiques» de chaque pays. Ceci étant, si les pays riches sont à l'origine des effets néfastes induits par les changements climatiques, ils sont tout autant les acteurs de tout bloccage en direction d'un consensus internatianal sur la question les contraignant. Le traité de Kyoto, dont certains ne sont pas signataires, à l'exemple des Etats-Unis et le Japon n'a pas été pour autant respecté par ceux qui l'ont signé, si on se réfère au bilan et ce, bien avant la complexité de la crise économico- financière sur ces pays. A l'heure actuelle, où cette crise ébranle les économies riches, des pays de l'UE, les Etats-Unis, ces derniers auront à promouvoir dans les négociations à Durban ou en décembre à l'ONU, une approche sur fond des effets de la crise. Ce qui place à nouveau le transfert des technologies, le financement des projets et de surcroît les mécanismes appropriés pour leur traduction au c'ur de la rencontre d'Alger qui devra dégager un plan à la hauteur des attentes escomptées pour les pays arabes.


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